Zahabi Ould Sidi Mohamed, ancien ministre malien des Affaires étrangères, hérite du portefeuille de la Réconciliation nationale. Un ministère clé dans la nouvelle équipe gouvernementale. Sa mission est claire : parvenir à une paix durable avec les groupes armés dans le nord du Mali.
A la présidence de la République, à Bamako, on considère le ministère de la Réconciliation nationale comme l’un des trois départements les plus importants du nouveau gouvernement. Mais le constat est là : le moteur du processus de dialogue entre groupes armés et Bamako est plutôt poussif. C’est donc pour donner un second souffle au dialogue, aux négociations en cours, que Zahabi Ould Sidi Mohamed, l’ancien ministre malien des Affaires étrangères, a été nommé à ce poste auparavant occupé par Cheick Oumar Diarra.
Originaire de la région de Tombouctou, il est un ancien rebelle des années 1990, qui fut même un temps le porte-parole de tous les groupes armés du nord du Mali. Mais il s’est depuis assagi. En 1992, Zahabi Ould Sidi Mohamed a intégré le système des Nations unies. C’est un homme rigoureux, doté d’une grande expérience en matière de négociations dans le cadre du règlement des crises. A son actif, plusieurs onusiennes à Haïti, en Côte d’Ivoire ou encore au Soudan. C’est pourquoi, dans le milieu diplomatique à Bamako, on le dit capable de rapidement faire avancer le processus de paix. L’entourage du nouveau ministre de la réconciliation nationale annonce la couleur : chaque camp doit faire des concessions pour arriver à cette paix.... suite de l'article sur RFI