Sortie de crise : Les leaders religieux à la recherche d’une solution #aBamako

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Sortie de crise : Les leaders religieux à la recherche d’une solution

Publié le vendredi 10 aout 2012 | L'Indicateur Renouveau

© AFP (Photo d`archive)
L`archevêque de Bamako, Jean Zerbo (C) et le président du Haut Conseil du Mali de l`Islam, Mahmoud Dicko (D)
L`archevêque de Bamako, Jean Zerbo (C) et le président du Haut Conseil du Mali de l`Islam, Mahmoud Dicko (D)

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Interview de la semaine reçoit M. Mahmoud Dicko

ORTM - 5/8/2012

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Crise Malienne 2012

Le Haut conseil islamique du Mali a organisé les 7 et 8 aout 2012 au CICB un forum des leaders religieux à la recherche de solutions à la présente crise que traverse notre pays. Les travaux de la cérémonie était présidés par le président du Haut conseil islamique(HCIM), Mahmoud Dicko en présence de la représentante de la Fondation Friedrich Ebert et Shinfting (FES), Mme Annette Lohmann.

En vue de trouver une solution à la crise que traverse notre pays, les leaders religieux ont organisé mercredi et jeudi derniers un forum dont le thème était : « dialogue national inclusif pour la paix au Mali ». Ont pris part à ce forum, outre des leaders religieux, des leaders politiques comme le président du RPM, Ibrahim Boubacar Keita, du Cnid, Me Moutaga Tall, et l’ex ministre de l’Agriculture et 3e vice-président du CE de l’Adéma, Tiémoko Sangaré.
Selon le président du Haut conseil islamique, Mahmoud Dicko, » l’objectif principal de cette rencontre est de réunir les leaders religieux pour circonscrire et au besoin faire face à la situation périlleuse qui sévit au nord. Une situation marquée par l’absence de la paix, de santé, d’école, et d’ordre politique ».

Quant à la représentante de la Fondation Frederich Ebert Shinfting (FFS), elle a espéré que de ce forum sortiront des recommandations pouvant faire bouger les lignes pour une sortie de crise. Pour elle, » nous devons toujours avoir à l’esprit que la résolution de la crise institutionnelle et politique à Bamako est l’une des conditions sine qua none pour le retour de la paix au nord ». Elle a continué pour évoquer la gravité de la crise du Nord qui, selon elle, n’est pas seulement une menace pour la seule unité du Mali, elle l’est aussi pour la stabilité de toute la région Sahelo-saharienne et du reste du monde. Mme Annette a rappelé que : » qui veut communiquer doit écouter, qui veut se faire comprendre doit avoir un langage adapté, compréhensible par autrui. Nous devons toujours chercher à mieux communiquer, car si nous proposons de discuter sur la paix, cela nous permettra de comprendre les valeurs et les messages dont nous sommes porteurs ».

Mamadou Bamoye Touré, stagiaire

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