Ouagadougou (Burkina Faso) - La Commission de l’Union européenne (UE) vient de porter à 1,1 million d’euro (soit un peu plus de 720 millions de FCFA), son aide pour financer des opérations de santé immédiates dans le domaine de lutte contre la propagation du virus Ebola en Afrique occidentale, annonce un Communiqué de presse du service de la délégation de l’UE au Burkina Faso.
Le communiqué dont APA a reçu copie lundi, précise que l’UE intensifie ses efforts pour contenir la propagation de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest et apporter une aide aux personnes touchées par le virus mortel.
«Nous renforçons notre soutien aux organisations partenaires en Guinée et dans les pays voisins pour assurer des soins de santé urgents à ceux touchés par l’épidémie et arrêter la propagation de celle-ci », a déclaré dans le document, Kristalina Georgieva, la Commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l’aide humanitaire et de la réaction aux crises.
Pour sa part, le Commissaire européen au développement, Andris Piebalgs dont les propos sont repris dans le même communiqué, a ajouté que « La Commission européenne a mobilisé experts et équipements dans un délai très court pour fournir une aide rapide sur le terrain ».
Ce soutien de l’UE intervient après un engagement de 500 000 euros, soit environ 327,5 millions de FCFA, la semaine dernière.
Ces nouveaux fonds, précise le communiqué, permettront à Médecins sans frontières (MSF) de multiplier ses interventions en cours dans le domaine de la prise en charge clinique (tels que l’isolement des malades et le soutien psychosocial), l’identification des cas suspect, et la formation et fourniture d’équipement de protection individuelle pour les travailleurs de santé.
Entre outre, les nouveaux fonds apporteront un appui à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la surveillance épidémiologique et la fourniture du matériel médical, du matériel de logistique de transport et de personnel de santé.
L’épidémie de virus Ebola a été annoncée publiquement par le gouvernement guinéen le 22 mars à la suite de la confirmation de l’identification par l’Institut français Pasteur.
À ce jour, 157 cas suspects dont 101 décès ont été signalés en Guinée et 21 cas suspects au Libéria dont 10 décès.
Découverte d’abord en République démocratique du Congo et au Soudan en 1976, plusieurs épidémies de cette fièvre hémorragique virale ont été signalées en Afrique orientale et centrale, mais jamais en Afrique de l’Ouest.