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Nouveaux ministres : Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ?
Publié le mardi 15 avril 2014  |  L’Inter de Bamako




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Ils sont huit (8) nouveaux ministres à faire leur entrée dans le gouvernement de Moussa Mara, nommé le 5 avril après la démission de Oumar Tatam Ly. Les nouvelles personnalités sont toutes des anciennes figures de la scène politique.
Moussa Mara

Ancien Ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Mara fut nommé Premier ministre et chef du gouvernement, le samedi 05 avril 2014. Il a été l’un des rares hommes politiques à soutenir la signature de l’accord de défense que la France veut imposer à notre pays. Ancien maire de la commune IV, Moussa Mara, fils de l’ancien ministre de la Justice, Joseph Mara, est l’homonyme de l’ex-dictateur Moussa Traoré. Elu maire en commune IV du district de Bamako, Mara a été vite décrié par la population. La formation de ce gouvernement est un signal fort pour Moussa Mara. D’autant plus qu’il n’a pu nommer aucun membre de son parti à plus forte raison ses proches ou ses amis. Si c’est vrai que Mara tient à ses convictions, il va sans dire que la lune de miel sera de courte durée.

Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale

Il a gravi tous les échelons sous l’ombre de l’ancien président Alpha Oumar Konaré avant d’entamer une carrière diplomatique aux Etats-Unis. Il n’est pas un inconnu de la scène politique malienne. Abdoulaye Diop est un fidèle parmi les fidèles du président Konaré. Il est l’un des initiateurs du Club de soutien à la candidature de Alpha à la présidentielle de 1997.
Le ministre Diop, en plus des ses charges gouvernementales, jouera les sous-marins pour réconcilier le président Alpha Oumar Konaré et son ancien Premier ministre, IBK, un duo qui a dirigé le Mali en bonne intelligence entre 1994 et 2000. Avant que les deux hommes ne se brouillent en 2000, suite au rêve présidentiel brisé du second. La survie de Diop au gouvernement passe par cette réconciliation.

Mamadou Hachim Koumaré, ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement
Ancien directeur commercial de la compagnie Air Mali, il a servi en Ethiopie comme fonctionnaire international. Fidèle parmi les fidèles du président IBK, après l’élection de ce dernier, il a été nommé conseiller à la présidence de la République. Il est militant du RPM, parti présidentiel.

Me Mountaga Tall, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Natif de Ségou, Me Tall est une figure emblématique du mouvement démocratique. Après le coup d’Etat du 26 mars 1991, il est candidat à la présidentielle de 1992. Il s’est classé 3 éme après Alpha Oumar Konaré et Tiéoulé Mamadou Konaté.

Finalement, Me Tall est élu député de Ségou pendant la première législature de l’ère démocratique (1992-1997). Après le boycott des élections de 1977, il revient à l’Assemblée nationale en 2002 et 2007. Arrivé 5éme lors de la présidentielle de 2002, au nom du consensus, il a refusé de se présenter contre ATT en 2007.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2013, le CNID, le parti de Mountaga Tall, a été le premier à déclarer son soutien à IBK avant même la proclamation partielle des résultats du premier tour de l’élection présidentielle par le ministère en charge de l’élection.
Cette nomination de Me comme ministre est le couronnement de sa carrière politique après ses différents échecs à la présidentielle. Peut- être, à la fin de cette mission, la sagesse va le guider à laisser la direction du parti à une nouvelle génération.

Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre de l’Assainissement, de l’Environnement et de l’Eau
Ancien directeur de campagne du candidat du RPM, Abdoulaye I. Maïga est un membre du clan IBK. Abdoulaye Idrissa Maïga est ingénieur des sciences appliquées (Maîtrise en option «Élevage» : Zootechnie /Pastoralisme). Il est spécialiste des questions de développement rural intégré, de la gestion de projet, de la formation communautaire et des systèmes de suivi & évaluation. Il est marié et père de six enfants.

De puis 1983, il a conduit de nombreux travaux de recherche-action et de développement participatif en rapport avec les populations des zones concernées. Parmi ses domaines de prédilection se trouvent : l’analyse des projets de gestion des ressources naturelles et des approches participatives ; la planification du développement «économique» régional et local ; la définition et la valorisation des systèmes de production agro-sylvo-pastorale ; la recherche et développement des politiques agricoles, les économies paysannes et la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE locale- Gestion des bassins fluviaux).

Il est régulièrement impliqué dans différents programmes en partenariat avec plusieurs organisations nationales et internationales (CILSS, PDDAA -NEPAD, IPE-PNUE, GIRE-DNH, UICN, sba, etc.) notamment sur des thématiques en relation avec la gestion durable des ressources naturelles, la gestion intégrée des ressources en eau, le mode de production et de consommation durables. Il s’occupe aussi de projets pour l’approfondissement de la connaissance des systèmes de production rurale (agrostologie, pastoralisme, écologie, agriculture d’oasis, intégration agriculture-élevage), la valorisation de ressources animales et agropastorales, et la réduction de la pauvreté au Mali. Il est aussi chercheur associé pour le choix des indicateurs structurants du développement rural intégré. Abdoulaye Idrissa Maïga travaille avec sba en qualité d’expert senior dans le cadre des projets d’évaluation économique de la gestion environnementale au Mali et de l’évaluation environnementale stratégique du secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Ousmane Sy, ministre de la Décentralisation et de la Ville

Ancien secrétaire général de la présidence de la République sous la transition. Ousmane Sy, archiviste de formation, dix ans après, est appelé au gouvernement. Militant de l’ADEMA, il veille sur le temple du «Clan CMDT» au sein de ce parti. Profitant du vent de la démocratie, le Clan CMDT, sans parcours politique et militantisme dans les années 1970, dépose armes et bagages dans les rangs du mouvement démocratique qui a eu raison de la dictature du général Moussa Traoré le 26 mars 1991.

L’ancien ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales entre 2000 et 2002, Ousmane Sy, est sur terrain connu. Il est «le père» de la centralisation sous l’ère démocratique. De la phase théorique de la décentralisation (élaboration des textes à travers la Mission de décentralisation), à la phase pratique (création des 703 et l’élection des maires), il a été de tous les combats.

Au même titre que les autres anciens ministres de Alpha Oumar Konaré appelés au gouvernement, Ousmane Sy aura la lourde tâche de corriger ses lacunes qui ont consisté à créer des chefs lieux de communes sur des basses politiques (ADEMA), des communes au bout du fusil (commune de Bahanga) et des conflits ethniques et intercommunautaires.
Mahamadou Camara, ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication

Journaliste, Mahamadou Camara était le porte- parole du candidat IBK à la présidentielle de 2013. Après son élection, il a été nommé directeur de cabinet avec rang de ministre à la présidence de la République. Le nouveau ministre fut correspond de l’hebdomadaire Jeune Afrique au Mali. Il a dirigé le journal en ligne journaldumali.com.
Le ministre Camara serait un homme dont la collaboration est difficile. Son départ de Koulouba, même s’il n’a pas donné l’occasion à une fête, a été une délivrance.
Housseyni Amion Guindo, ministre des Sports

Candidat malheureux à la présidentielle de 2013, le président de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a appelé ses militants à voter IBK au second tour. Ancien député du RPM, il claqua la porte de ce parti pour créer sa propre formation politique. Housseyni A. Guindo n’est pas sur terrain inconnu. Il est président d’un club de football, le Stade de Sikasso, une équipe qui a fait un passage éphémère dans la Ligue 1.
Il a été l’un des premiers hommes politiques maliens à appeler ATT à modifier la Constitution pour un troisième mandant. Housseyni A. Guindo a soutenu cette thèse jusqu’à la chute de ce dernier le 22 mars 2012.

Après le coup d’Etat, il a été un membre de la CSM (Coalition pour sauver le Mali). Ce regroupement, malgré sa position centriste, était proche de l’ex-CNRDRE, dirigé à l’époque par le capitaine Amadou Haya Sanogo.
N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture

Présidente des femmes du RPM de Sikasso, ancienne directrice adjointe de campagne du candidat IBK à l’élection présidentielle de 2013, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo est la fille de Mme Diallo Lalla Sy, ancien ministre du général Moussa Traoré. Elle est aussi directrice de l’agence de communication Starcom.
Mohamed Diarra : Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat

Diplômé de l’université de Dakar, le ministre Diarra est consultant indépendant. Ancien ministre des Droits de l’Homme, Mohamed Diarra est militant de l’Adema, époux d’une ancienne ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Mohamed Aly Bathily, ministre de la Justice, des Droits de l’homme et Garde des sceaux
Ancien directeur de cabinet du général Amadou Toumani Touré pendant la transition (1991-92). Ancien fonctionnaire à la francophonie, Mohamed Aly Bathily est un homme de droit et un proche des enfants d’IBK. Le népotisme est passé par là.

Soumeylou Boubèye Maiga, ministre de la Défense et des Anciens combattants
Après dix ans, il signe son retour au même département. L’ancien directeur de la Sécurité d’Etat (SE) serait en mission pour liquider les putschistes du 22 mars 2012. Le moindre faux pas leur serait fatal. Sa présence au ministère serait de tenir en respect les militaires. Soumeylou Boubèye est un ami personnel d’Alpha Oumar Konaré et un proche du général Amadou Toumani Touré. Ses détracteurs affirment que c’est un pion de l’Algérie dans la crise au nord du Mali.

Zahabi Ould Sidi Mohamed, ministre de la Réconciliation nationale
Ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans le gouvernement Oumat Tatam Ly. Chef rebelle des années 1990. Très raciste ? Il a dit : «Le Mali est le seul pays où les peaux blanches sont commandées par des Noirs». «Si un Noir tue un Touareg, c’est 1.000 Noirs qui vont mourir». Zahabi est en mission au compte de la communauté internationale pour la partition de notre pays. Vive la République de l’Azawad, alors ! Qui l’aurait cru sous IBK ?

Mme Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’Economie et des Finances
Ancienne ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières et de la Communication de l’ère Konaré, Mme Fily Sissoko n’est pas très «Michelle» dans la gestion de la chose publique. Son passage au département des Domaines est entaché d’irrégularités : le 7 juin 2002 un arrêté ministériel transforme le titre foncier du domaine de l’armée en centre commercial cédé à des personnalités du pays. Les acquéreurs de ces parcelles cherchent désespérément leur fonds car ils ont été expropriés pour y construire le 3è pont de Bamako. Mme Bouaré, que l’on surnomme « Hellen Jonson », a travaillé à la Banque mondiale à Bamako. Elle est en mission pour le compte de la Banque mondiale. Fily doit sa réputation à son feu père Samballa Sissoko, ancien contrôleur général d’Etat.

Général Sada Samaké, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité
Il signe son retour au gouvernement pour venir mater les éventuels contestataires du régime IBK. C’est un militaire cupide, militant de la ruche. Nommé ministre de l’Administration territoriale en 1993, il a maté tous les contestataires au régime ADEMA. Expert en mines, en 1990, il a été chargé par la France de tester les grenades à fragmentation. C’est sous ses conseils que le Général Moussa Traoré a demandé aux forces de l’ordre d’utiliser les grenades à fragmentation contre les manifestants à Bamako. Bilan : des centaines de morts et des milliers de blessés. Appelé à la barre comme témoin au procès crimes de sang, son explication n’a convaincu personne. D’un regard moqueur, le Général Moussa Traoré lui a fait une moue.
Dr Bocary Téréta : ministre du Développement rural

Secrétaire général du Rassemblement Pour le Mali (RPM), ancien coordinateur de la CAMOPA, un projet financé par la Banque mondiale, Téréta retrouve son fauteuil ministériel après quelques mois de transition. Il est la conscience d’Ibrahim Boubacar Keïta. La CAMOPA fut un projet dont la durée de vie fut éphémère pour des raisons de mauvaise gestion. Certaines sources avancent le chiffre de trois (3) milliards de nos francs détournés par ce docteur vétérinaire. CAMOPA et PGRN (Projet de gestion des ressources naturelles), tous financés par la Banque mondiale sont morts de mauvaise gestion.
Cheickna Seydina Diawara, ministre de la Planification, de l’Aménagement du territoire et de la Population

Du déjà vu ! Ce ministre a été pris en flagrant délit dans une affaire de vente de licence d’exploration avec la «CMC» d’Amadou Touré, filiale de la société canadienne, qui a ouvert une mine à Ségala (Kéniéba). Et ce jour là, IBK est apparu à la télévision nationale pour défendre «l’indéfendable». Quand est-ce que l’impunité prendra-t-elle fin ? Karacho.
Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Domaines de l’Etat, des Affaires foncières et du Patrimoine

Après avoir saboté notre diplomatie, il retourne aux Domaines pour venir bazarder les bâtiments restants de l’Etat au centre commercial. Enfant gâté des régimes successifs au Mali, Tiéman Hubert Coulibaly est le président d’un petit parti politique (UDD) créé par son père. Cette formation est en voie de disparition sur l’échiquier politique national. C’est une marionnette du président de l’ASMA.

Abdel Karim Konaté, ministre du Commerce

ADEMA bon teint, cadre de la douane malienne, Abdel Karim Konaté reprend son fauteuil au ministère du Commerce afin de relancer le secteur mais aussi de mettre fin à la guerre larvée que se livrent les commerçants pour le contrôle de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM).
Bocar Moussa Diarra, ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions

Pendant la transition, IBK s’est battu pour qu’il soit ministre. Il l’a été et depuis, Bocar Moussa Diarra conserve sans succès son fauteuil ministériel. Son attachement à l’US-RDA ou UM-RDA équivaut à un poste ministériel, IBK étant un nostalgique du passé. Bocar Moussa Diarra a cédé à vil prix le patrimoine de l’US-RDA (Bar-Mali) à 165 millions de F CFA. C’est Bocar Moussa Diarra, arrivé par népotisme, qui a mis le chaos au sein du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales. Interpellé par l’Assemblée nationale sur sa gestion calamiteuse des ressources humaines, le président de l’UM-RDA a préféré prendre la poudre d’escampette en envoyant son homologue du supérieur au charbon.
Hamadoun Konaté : ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord

Il est l’époux d’une des sœurs utérines de Mme Keïta Aminata Maiga. Sa nomination ? Soutenir, sans doute comme ses prédécesseurs, la fondation de la première dame dans les œuvres humanitaires.
Mme Sangaré Oumou Bah, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant
Ancienne présidente des femmes du RPM, député de l’ADEMA et du RPM en commune II (1992 et 2002).

Mme Togola Jacqueline Nana, ministre de l’Education nationale
D’origine burkinabè, elle est professeur de lettres. Militante du Rassemblement Pour le Mali, Jacqueline est une femme qui est connue pour sa fermeté dans le travail bien fait.
Ousmane Koné, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique
Militant du Rassemblement Pour le Mali (RPM), il est originaire de Sikasso, il fut directeur administratif et financier d’Ibrahim Boubacar Keïta à la primature.
Mamadou Frankaly Keïta, ministre de l’Energie

Militant du RPM, il est le secrétaire général du parti en commune I. Originaire de Sinzani, sa nomination est une reconnaissance à Bakary Pionnier, natif de Sinzani, une localité réputée «sainte». Mamadou Frankaky est le petit fils de Sinzani Massa Sidibé.
Mahamane Baby, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Porte-parole du gouvernement

Ancien de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), il est un fiston du président de la République. Mahamane Baby fut le président du mouvement de la jeunesse RPM.
Mme Berthé Aissata Bengaly : ministre de l’Artisanat et du Tourisme
Ancienne ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille du gouvernement ATT, elle a été limogée pour détournements de fonds. Mme Berthé Aissata Bengaly est la présidente des femmes Ménianka de Koutiala.
Dr Boubou Cissé : ministre Mines

Docteur Boubou Cissé a eu la part du lion. Il fait partie du clan du fils du président de la République.
Dr Abdramane Sylla : ministre des Maliens de l’extérieur
Ancien député du Rassemblement Pour le Mali (RPM), il fut le 7ème vice-président à l’Assemblée nationale du Mali. Ce natif de Nioro avait été élu aux élections législatives 2007 sur la même liste qu’IBK en commune IV.

Me Mamadou Gaoussou Diarra, ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne
Proche de l’ancien président de la CENI (Me Tapo), Mamadou Gaoussou Diarra fut le président des clubs UNESCO avant d’entamer une carrière politique. La fédération malienne de football et les différentes associations sportives lui rendront la vie difficile. Trop jeune et petit dans une mare de crocodiles. Sa nomination est une récompense faite à son père, un inconditionnel du RPM.

Tierno Amadou Omar Hass Diallo, ministre des Affaires religieuses et du Culte
Grandi dans le quartier populaire de Banconi, Tierno Diallo gravi les échelons pour son appartenance à l’association des albinos. Son procédé, qui lui a d’ailleurs réussi, faire de son handicap un fonds de commerce et le trafic d’influence. Après le bac, il a fait le tour des écoles supérieures, EHEP et EN-Sup, sans succès, avant de décrocher un diplôme au niveau de la cellule (UFAE) Unité de formation et d’appui aux entreprises à l’ENI. Il a été commis par IBK, alors Premier ministre, pour casser l’AEEM. Est-ce le prix de sa trahison de ses camarades de lutte ?

Moustapha Ben Barka, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements
Il est le fils de la sœur utérine de la première dame Aminata Maïga, Madame Ben Barka née Lalla Maïga. La famille Maïga a acquis à la fois notoriété, pouvoir et argent au Mali et dès lors elle s’est transformée en un business center. Moustapha Ben Barka multipliera des initiatives et des investissements en direction de sa famille et du clan IBK. A «L’Inter de Bamako», lorsqu’Ibrahim Boubacar Keïta dit que son ami Laurent Gbagbo n’avait pas les mains teintées de sang malien, nous avions pris acte.
La Rédaction

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