« Le Mali, ce n’est pas nous, ce n’est pas non plus ceux qui viennent de prendre le pouvoir. Le Mali, c’est vous ! » [NDLR : s’adressant à la jeunesse]
Amadou Toumani Touré, Président du CTSP
« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».
Feu Me Demba Diallo
« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».
Alpha O. Konaré Président de la République : 8 Juin 1992
« Nos frontières ne devraient plus être comme ces postes frontières, livrées aux seules forces de l’ordre, devenant à l’occasion forces de suspicion et de contrôle, ces zones où l’on cherche à se faire peur, où l’on veut marquer les différences. Ces espaces ont le plus besoin de gestion commune, concertée, de gestion à la base, où place devrait se faire à une participation et un contrôle populaire plus grand, à une mise en commun plus prononcée de nos potentialités, de nos capacités, à une revitalisation de notre fraternité ».
Zoumana Sacko, ex-premier ministre (Juin 1993)
« Je souhaite que le jeu institutionnel, majorité présidentielle-opposition, se déroule dans le respect mutuel, surtout dans la prise en compte des intérêts de ce peuple qui a tant souffert mais qui comporte en son sein, d’énormes ressources morales et surtout qui a démontré par le passé, sa capacité extraordinaire à faire face aux défis. »
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (Mars 1996)
« La grosse erreur a été de faire croire que la démocratie peut tout régler comme par un coup de baguette magique. Une démocratie se bâtit lentement avec des hommes et des femmes qui y adhèrent et auxquels, il faut donner toutes les explications qui s’imposent. »
Me Mountaga Tall, Président du CNID 1997
« Un proverbe bambara tranche : que tout le monde se ligue derrière un seul homme, traduit toute la culpabilité de cet homme ».
Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999
« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu. Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».
Me Adame Bâ Konaré, épouse de l’ancien Président Alpha (Mars 2000)
« Les femmes sont encore confrontées à des problèmes de droit. Moi-même, je suis particulièrement sensible à cela. Je sais que les décisions de justice malheureusement ne sont pas toujours rendues à la satisfaction des femmes. J’enrage souvent de voir que les femmes sont les souffre-douleus dans les foyers par rapport aux lois.
Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA : 2001
« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est à dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».
Professeur Yoro Diakité, Président du BARA 2003
« L’élection du Président du Parlement le 16 Septembre 2002 a fini de révéler toute la pourriture de la classe politique et sa capitulation devant l’envie gloutonne de partager le gâteau national. Car, des gens qui hier encore se détestaient royalement comme des pots pourris, ont fini par s’entendre sur le dos du peuple ».
Soumelylou Boubèye Maïga de convergence 2007 (2001)
« Je crois que souvent il faut que nous ne perdions pas de vue l’objectif visé. Je crois que la démocratie favorise l’expressions de contradictions, des opinions et en même temps donne des clés à notre action dans l’histoire. »