Elle marque la fin d’une longue guerre civile commencée au lendemain de la proclamation de l’indépendance le 11 novembre 1975
Le 4 avril 2002 marque en Angola la fin d’une longue guerre civile commencée au lendemain de la proclamation de l’indépendance le 11 novembre 1975. Depuis, le 4 avril est célébré comme Journée de la paix en Angola et dans les représentations diplomatiques en charge des Angolais installés hors du pays. Ainsi, cette année, l’ambassade d’Angola au Mali avec résidence à Abidjan a décidé de prolonger l’événement et de faire participer la communauté angolaise vivant dans notre pays. C’est dans ce cadre qu’un déjeuner a regroupé samedi à l’hôtel Azalaï Salam le chargé d’affaires de l’ambassade d’Angola au Mali avec résidence à Abidjan, les membres de la communauté angolaise vivant dans notre pays et nombre d’invités parmi lesquels les représentants du ministère des Affaires étrangères et de l’ambassade de Côte d’Ivoire dans notre pays.
Dans son discours, le chargé d’affaires Gonçalves Miguel a insisté sur l’importance de cette journée pour son pays. « Le peuple angolais a célébré la date du 4 avril 2014, qui marque le deuxième anniversaire de la conquête d’une paix longuement espérée dans notre pays. Pour chacun d’entre nous, la date du 4 avril, institutionnalisée journée fériée, constitue un grand jour historique qui nous réjouit et que nous commémorons avec enthousiasme dans un esprit d’unité retrouvée visant la consolidation des valeurs de l’unité nationale, de la démocratie, de la liberté, de justice et du respect de droits humains ».
Il a rappelé que la paix a été acquise après 27 ans de guerre quand le 4 avril 2002 les deux belligérants sont parvenus à la signature des accords de paix et de réconciliation nationale à Luanda. Des accords qui sont connus sous le nom de « Mémorandum d’entente complémentaire au protocole de Lusaka »
Cette paix retrouvée a marqué un virage décisif dans le développement économique et social du pays, a indiqué Gonçalves Miguel. Le diplomate a rappelé les affres d’une guerre qui avait plongé le pays dans la tristesse et la désolation et ôté la vie plusieurs milliers de ses fils et filles et du continent, parmi lesquels notre compatriote, Alioune Blondin Bèye, victime d’un accident d’avion alors qu’il était en mission comme représentant du secrétaire général des Nations Unies. ... suite de l'article sur L’Essor
