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Mali: 50.000 à 60.000 personnes réunies pour la paix dans un stade à Bamako
Publié le dimanche 12 aout 2012  |  AFP


Grand
© aBamako.com par as
Grand Meeting au Stade du 26 Mars
Bamako le 12 aout a 10h. Grand rassemblement organisé par le Haut Conseil Islamique au Stade du 26 mars. El Hadj Mahmoud Dicko, Président du HCI.


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BAMAKO- Pour la première fois depuis le début de l`occupation du nord du Mali par les islamistes fin mars, 50.000 à 60.000 personnes se sont rassemblées dimanche à Bamako pour "la paix", en présence du Premier ministre de transition, Cheick Modibo Diarra, maintenu dans ses fonctions.

Le rassemblement au Stade du 26 mars, le plus grand de la capitale
malienne, s`est tenu à l`appel du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM) dont
le président, Mahmoud Dicko, possède une influence grandissante au Mali, pays
à 90% musulman.

Il a récemment rencontré des responsables du Mouvement pour l`unicité et le
jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) qui, avec Ansar Dine (Défenseurs de
l`islam), est allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), organisation avec
laquelle ils occupent tout le nord du pays, soit les deux-tiers du territoire.

Plusieurs hommes politiques, dont le Premier ministre controversé Cheikh
Modibo Diarra, ont assisté au meeting au cours duquel M. Dicko et d`autres
responsables religieux ont pris la parole.

Dimanche soir, la présidence de la République a annoncé que le président
par intérim, Dioncounda Traoré, avait renouvelé "sa confiance" à M. Diarra,
lui demandant de "lui faire des propositions en vue de la formation d`un
gouvernement d`union nationale". Les postulants doivent se faire connaître
mardi au plus tard.

Astrophysicien de renommée internationale, Cheick Modibo Diarra, entré en
fonction le 24 avril, a été contesté par une partie de la classe politique, en
particulier le parti de M. Traoré, qui a exigé sa démission, dénonçant son
"incompétence" et son manque de "stratégie" pour tenter de régler la crise
dans le nord du Mali.

"Prions pour le Mali, prions pour la paix", a déclaré Mahmoud Dicko au
Stade du 26 mars. "Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c`est la
résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il
ajouté, en demandant à tous les Maliens de s`entendre "pour le bien" de leur
pays.

"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C`est aux
Maliens de trouver la solution du Mali et je leur demande à tous de se
pardonner", a pour sa part déclaré le plus célèbre des prêcheurs du pays,
Madani Ousmane Haïdara.

Force ouest-africaine à "finaliser"

Outre l`occupation du Nord par les islamistes qui y imposent la charia (loi
islamique) de manière brutale, le président Dioncounda Traoré est confronté à
Bamako aux agissements de la junte militaire qui avait pris le pouvoir le 22
mars, avant de le rendre aux civils deux semaines plus tard.

La junte, dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, a gardé une forte
influence dans la capitale où ses hommes sont accusés d`avoir commis de
nombreuses exactions contre des personnalités civiles et militaires
considérées comme proches du président renversé en mars, Amadou Toumani Touré
(ATT).

M. Traoré, rentré à Bamako le 27 juillet après deux mois de convalescence à
Paris à la suite d`une violente agression dans son bureau de la présidence par
des manifestants hostiles à son maintien au pouvoir, travaille depuis à former
un gouvernement "d`union nationale" à la demande pressante de ses voisins.

Ces derniers, membres comme le Mali de la Communauté économique des Etats
de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), estiment en effet que la reconquête du nord
du pays passe par la mise en place à Bamako d`un pouvoir de transition
consensuel qui ait la légitimité et le soutien nécessaires pour le faire.

Ils se disent disposés à envoyer au Mali une force composée de quelque
3.300 hommes pour appuyer l`armée malienne en décomposition afin d`assurer la
sécurité des organes de transition à Bamako et d`aller combattre les groupes
islamistes dans le Nord.

Mais les contours de cette force et les pays prêts à y participer vraiment
restent flous: une réunion des chefs d`état-major de la Cédéao est prévue
lundi à Bamako pour la "finaliser", dans l`espoir d`obtenir un mandat de l`ONU
une fois que les autorités maliennes en auront officiellement fait la demande.



Mali: 50.000 à 60.000 personnes réunies pour la paix dans le stade du 26 Mars
Publié le: 12/8/2012  |  ORTM

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