On est déjà dans une crise aux relents politiciens entre musulmans. La preuve en est le report de l’élection du bureau du Haut conseil islamique. Les motifs avancés par le gouvernement sont jugés légers par les protagonistes eux-mêmes. Cela ne fait qu’accroître la tension qui était déjà perceptible depuis plusieurs mois entre leaders religieux, divisés entre le camp du président sortant et celui du leader d’Ançardine, Ousmane Chérif Madani Haïdara.
Et la sortie manquée du ministre des Affaires religieuses et du Culte n’a fait que renforcer les soupçons d’une manœuvre du pouvoir pour imposer son candidat. En tout cas, on est tenté de penser à cela tant l’implication de certains imams manipulant des jeunes et fidèles a été forte lors des dernières campagnes.
La menace d’une scission du HCI (une organisation devenue politicienne qui rapporte gros en termes d’argent et d’autres privilèges) plane. Le nom de Dieu ne suffit plus pour faire entendre raison aux protagonistes. Leurs sponsors mettent en jeu d’importantes sommes d’argent pour gagner la bataille.
Prions que les esprits se calment très rapidement pour nous éviter un conflit entre religieux, qui ne jurent que par Dieu l’Unique et son prophète Muhammad (PSL) !