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L’Essor N° 17660 du 17/4/2014

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Destruction des armes obsolètes : Une opération triplement bienvenue
Publié le vendredi 18 avril 2014  |  L’Essor


© Autre presse par DR
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Un groupe d’experts composés de spécialistes en armement des Nations unies, en collaboration avec des militaires maliens, a procédé mercredi dernier à la destruction d’un important stock d’armes jugées obsolètes. L’opération a eu lieu sur le champ de tir de l’Ecole militaire inter-armes (EMIA) à Tientienbougou, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Koulikoro. Conduite par le coordinateur du service des Nations unies pour les actions en mines (UNMAS) M. Vincent, elle s’est déroulée en présence du commandant de la région militaire zone n°1 de l’Armée de l’air, le commandant Raphael Fomba. Plusieurs autres responsables militaires ont assisté à cette opération dont le directeur de la DIRPA, le colonel Souleymane Maïga et le chargé de communication du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le lieutenant-colonel, Diaran Koné.

L’opération concerne la destruction de 85 missiles sol air. La destruction s’est déroulée en deux phases. Les experts ont d’abord procédé à la mise à feu du carburant compact qui permet de propulser les missiles placés sur les rampes de lancement. Puis les missiles entassés dans un cratère ont été détruits. Cette destruction représentait la partie la plus impressionnante du processus puisque l’explosion qui en a résulté a fait vibrer le sol à l’alentour pendant de longues secondes.

Les armes détruites avaient été acquises au lendemain de l’accession de notre pays à l’indépendance. Leur durée de conservation « conseillée » était estimée de 15 à 20 ans. Or, cet arsenal accusait plus de 50 ans en conservation. Il avait d’ailleurs était fait une dernière tentative de son utilisation en septembre 2005 à Sikasso. De fait, les armes détruites ne pouvaient en aucune manière être récupérées. En effet, les rampes de lancement et les cabines de téléguidage qui les rendaient opérationnelles ont disparu, nous a indiqué le commandant Raphael Fomba.

Selon le coordinateur du service des Nation unies pour les actions en mines, M. Vincent, cet exercice s’inscrit dans une vaste opération de sécurisation des sites de munitions qui a débuté le mois dernier. Celle-ci vise à prévenir d’éventuels dégâts que l’explosion accidentelle de ces missiles pourrait causer. Leur seule conservation créée en elle-même un grand danger pour les personnes et leurs biens. L’expert a rappelé au passage la catastrophe qu’a causée l’explosion qui s’est déroulée au Congo Brazzaville il y a deux ans.

Pour le lieutenant-colonel Diaran Koné, cet exercice est salutaire à plus d’un titre en ce sens qu’il nous permet non seulement de nous débarrasser d’engins dangereux et de récupérer de la capacité de stockage pour nos armes lourdes, mais aussi et surtout profiter de ces opérations pour mettre à niveau le personnel militaire qui acquiert ainsi plus d’expertise sur ce genre d’exercice.

Lougaye ALMOULOUD
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