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La série noire continue : Une partie du marché de bétail de Faladié part en fumée
Publié le vendredi 18 avril 2014  |  Le Tjikan




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Pendant que les commerçants du marché de Médine, celui des Cola, du marché Rose et la Maison des artisans continuent à évaluer les pertes à eux causées par les incendies qui ont ravagé leurs commerces, voilà encore que la série noire continue. Cette fois-ci, le tour est arrivé au marché de bétail de Faladié. En fin d’après-midi, mercredi dernier, un incendie gigantesque a ravagé une partie de ce marché de bétail non loin de la direction générale des douanes, consumant plusieurs animaux et les biens personnels des marchands de bétail qui n’avaient que leurs yeux pour pleurer devant les moyens limités de la protection civile devant un feu qui se propageait à un rythme infernal.

Ce qui s’est passé mercredi dernier au marché de bétail était prévisible, assurent certains témoins et habitués de ce marché. Qui est le marché de bétail le plus grand de la rive droite de Bamako.

En effet, ce marché de bétail est contigu à un dépôt d’ordures qui prend souvent feu. Selon des témoins, à plusieurs reprises, les marchands de bétail ont réussi à éteindre le feu avant qu’il ne se propage car, les services de voirie de la mairie de la commune VI y déversent souvent des ordures contenant du feu.
Pas plus tard que lundi dernier, explique un autre témoin, les sapeurs-pompiers ont été alertés lorsque la décharge avait pris feu. Avec promptitude, ils ont réussi à maitriser ce feu avant qu’il n’atteigne les enclos des animaux. Malgré tous ces risques, les marchands et habitants des lieux n’ont jamais songé prendre des mesures de prévention.

Les alentours de ce marché de bétail sont devenus presqu’un quartier dans un quartier car, les marchands de bétail y ont aménagé des tentes et hangars où ils habitent avec leurs familles. Aussi, les « fouilleurs » d’ordures y ont élu domicile avec leurs familles, en plus des enfants mendiants qui y ont érigé des tentes où ils logent, explique un marchand de bétail qui n’a pas encore fini de dénombrer le nombre de biens et de moutons qu’il a perdus lors de ce sinistre.

Et ce qui devrait arriver arriva dans l’après-midi mercredi dernier vers 17 heures. Alertés, les sapeurs-pompiers ont vite dépêché sur les lieux une équipe qui, durant des heures affronte les flammes, permettant à de nombreux marchands de sauver leur bétail.

Arrivés sur les lieux depuis 17 Heures, les sapeurs-pompiers ont affronté les flammes pendant plusieurs heures jusqu’aux environs de 21 heures où ils réussirent à maitriser le feu, l’empêchant de se propager davantage.

Sur les lieux, un sapeur-pompier, fréquent sur les lieux explique : «nous avons été alertés aux environs de 17 heures. Lundi dernier, j’étais là lorsque nous avons été alertés pour un feu que nous avons réussi à maitriser en un laps de temps. J’ai donné des mesures de prévention aux marchands de bétail qu’ils n’ont pas respecté. J’ai intervenu sur ces dépôts d’ordures plus de sept fois en un mois. Nous venons pour limiter les dégâts. »

Selon lui, il n’y a pas eu de perte en vies humaines, mais les dégâts matériels et les pertes d’animaux sont incommensurables, car des enclos entiers et des tentes et hangars ont été totalement consumés par les flammes. Les sapeurs-pompiers manquent de moyens sinon on aurait pu maitriser ce feu avant qu’il fasse tous ces dégâts a-t-il laissé entendre. Avant d’inviter les nouvelles autorités à se pencher sur le cas de la protection civile qui manque de moyens car, obligé chaque fois de se rabattre sur l’Asecna.

Georges Diarra

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