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Le Républicain N° 4839 du 16/4/2014

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Accaparement des terres au Mali / Des femmes aussi victimes
Publié le mardi 22 avril 2014  |  Le Républicain




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La Fondation pour le Développement au Sahel (FDS) et le Groupe d’Entraide pour la Promotion de la Famille (GEPF), en collaboration avec PAN-Africa de Dakar, sur financement de PAN-Asie Pacifique, ont rendu compte des conclusions des assises de Dakar qui ont porté sur l’accaparement des terres, l’accès des femmes à la terre, les effets de la globalisation et le leadership féminin. C’était au siège de la dite Fondation, le 17 avril 2014.

Selon Mme Raki Traoré de l’ONG FDS , l’objectif de cette rencontre de Dakar était de permettre aux femmes d’améliorer leurs connaissances, leur compréhension et leur sensibilité sur un éventail de questions liées au genre, à l’agriculture et à la sécurité alimentaire. Elle a estimé que la rencontre de Dakar visait aussi à renforcer leurs compétences en plaidoyer, en groupe de pression d’organisations de femmes rurales, de leaders des processus nationaux, régionaux et mondiaux.

Selon elle, cette initiative vise à les amener à pouvoir élaborer des stratégies collectives, à maîtriser le réseautage et aussi à devenir des formatrices dans leurs communautés. « Les femmes ont très peu de connaissances sur leurs droits, en encore moins sur la ressource dont dépendent la vie de toute la communauté », a-t-elle indiqué. Elle dira que d’une manière générale, la sécurité alimentaire, l’alimentation ou encore la biodiversité pour les ménages et la communauté, sont assurées par le rôle capital que jouent les femmes.

Avant d’indiquer qu’au constat, les droits sur les terres et sur les ressources productives à savoir : l’accès, l’utilisation, la gestion, la conservation et le fait de profiter des gains issus des terres, territoires et des ressources leur est très peu accordé. Pour leur part, Mariam Kané et Mme Traoré Fanta Kéita, ont évoqué les difficultés que les femmes rencontrent dans les lois, les systèmes légaux et sociaux, l’héritage foncier qui favorisent les hommes.

Souleymane Dembélé, en sa qualité de conférencier, s’est prononcé sur la globalisation, son évolution et la souveraineté alimentaire. Dans une deuxième communication, il a expliqué la stratégie de la Banque Mondiale, les origines de l’accaparement des terres et la souveraineté alimentaire.
Fakara Faïnké

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