Les assises ont surmonté la tension des enjeux pour donner la priorité à l’impératif de réconciliation et de l’unité
La sagesse populaire le dit, les faits le confirment et les grandes occasions l’attestent : tout ce qui concerne la religion dans notre pays revêt un cachet spécial. Une preuve supplémentaire en a été administrée samedi au Centre internationale des conférences de Bamako (CICB) lors de l’ouverture du 2ème Congrès ordinaire du Haut conseil Islamique du Mali. L’événement était très attendu de la communauté musulmane de notre pays, mais il était aussi très redouté à cause des tensions et des multiples reports qui jalonné son organisation. Le suspense sur sa tenue était d’ailleurs resté entier jusqu’au vendredi 18 avril quand a été faite l’annonce de la date définitive.
En effet, initialement prévu pour les 15, 16 et 17 avril dernier, le congrès du Haut Conseil Islamique avait été reporté suite à la visite du chef de l’Etat au Sénégal. La place fondamentale du HCI dans la promotion de la religion musulmane qui rassemble dans notre pays près de 90% de fidèles ainsi que l’importance de ce congrès dans la vie de l’organisation, expliquent le souhait du président de la République, connu pour son attachement à la cohésion religieuse, à se trouver nécessairement à la cérémonie d’ouverture.
Prenant en compte la sollicitation présidentielle, le Congrès s’est donc ouvert le samedi dans la grande salle de 1000 places du CICB qui a refusé du monde. L’événement présidé par le chef de l’Etat Ibrahim B. Keïta s’est déroulé en présence du Premier ministre, Moussa Mara, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales. On notait également la présence très remarquée de l’Archevêque de Bamako, Monseigneur Jean Zerbo, des leaders et guide religieux venus de partout à travers le pays ainsi que des responsables des associations et ONG islamiques.... suite de l'article sur L’Essor