L’armée française poursuit ses opérations militaires dans le nord du Mali. Une trentaine d’islamistes auraient été tués en moins d'un mois. La « détermination » des jihadistes et le fait que des pays frontalier leur servent de base de repli rend les opérations difficiles.
De sources proches des opérations militaires françaises dans le nord du Mali, on avance le chiffre d’une trentaine d’islamistes tués au cours des trois dernières semaines. Parmi les noms de jihadistes tués qui circulent, celui de l’Algérien Abou Ouarab. Si sa mort est confirmée, l’une des principales brigades combattantes d’Aqmi dans le Septentrion malien vient de perdre son numéro 2. Tactiquement, les opérations de l’armée française - actuellement, 1 600 militaires français sont déployés au Mali - se déroule au sol avec l’appui de moyens aériens.
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« Ce qui frappe, sur le terrain, c’est la détermination des islamistes. Ils reculent, se terrent, mais réapparaissent ensuite par surprise », explique une source sécuritaire étrangère. Récemment, par exemple, à Zouérat, dans la région de Tombouctou, ils ont fait irruption dans un marché, distribué des tracts et menacé les populations soupçonnées de collaborer avec les forces étrangères. « La lutte contre ces islamistes sera longue », reconnaît un expert, qui estime qu’« il faut, pour réussir, continuer à traquer les terroristes dans le nord du Mali mais, enfin, engager la lutte dans d’autres pays de la région qui leur servent de base de repli ».
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