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Le Républicain N° 4839 du 16/4/2014

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Charte des partis politiques : La relecture s’impose
Publié le mercredi 23 avril 2014  |  Le Républicain




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» La charte des partis politiques pour une relecture » tel était le thème de l’émission « questions d’actualité » sur l’Ortm, le dimanche 20 avril 2014. L’émission était présentée par Niaza Coulibaly de l’Ortm qui recevait, le secrétaire politique de l’Adema, Makan Moussa Sissoko, le secrétaire chargé aux élections du Parena, Dajié Sogoba, le 1er vice-président de la Concertation démocratique (CD), Aboubacar Diallo et Mamadou Seydou Traoré, personne ressource.

Au cours de ce débat, les invités ont tous souhaité la relecture de cette charte vue son insuffisance. Cette relecture permettra sans nul doute de diminuer, voire même empêché la création ou la prolifération des partis politiques. Cela sera aussi un moyen de mettre en place des règles strictes et exigeantes. Selon le secrétaire politique de l’Adema, Makan Moussa Sissoko, certaines dispositions de la charte causent problèmes d’où sa nécessaire relecture. Avant de souhaiter beaucoup plus de financement des partis politiques pour leur permettre de faire face aux défis. Mais ce financement ne doit se faire que si le parti politique possède des élus nationaux. Il a sans ambages affirmé que le nomadisme est immoral et doit être banni. «On doit changer le mode de scrutin pour éviter des alliances contre nature », a-t-il dit. Le secrétaire chargé aux élections du Parena, Dajié Sogoba a souhaité des règles strictes pour empêcher la prolifération des partis politiques.

A l’en croire, un parti doit être créé à travers son niveau d’implantation. « 38 partis politiques doivent bénéficier du financement public mais reste à savoir si ces 38 partis sont des vrais partis politique », a-t-il déclaré. Quant au 1er vice-président de la Concertation démocratique (CD), Aboubacar Diallo, il est impérieux de relire le texte car l’aspect genre n’est pas réellement pris en compte et la dissolution d’un parti politique n’est pas également précisée.

Mamadou Seydou Traoré qui participait en tant que personne ressource a fait savoir qu’il existe 160 partis politiques au Mali. « Mais est-ce que tous ces partis répondent aux aspirations du peuple malien? », s’est-il interrogé. Avant de reconnaitre que la charte a des faiblesses car le délai des alliances n’est pas déterminée. «La classe politique et les pouvoirs publics doivent se mettre au tour de la table pour corriger les imperfections », a-t-il conclu.
Aguibou Sogodogo

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