Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Mali : nombreuses tractations pour l’ouverture de pourparlers en vue d’une solution de la crise du nord (SYNTHESE)
Publié le mercredi 23 avril 2014  |  Xinhua


© aBamako.com par A.S
Signature de l`accord de remise de don de 16 milliards de Fcfa
Bamako,le 13 septembre 2013, dans la salle de conference du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale. Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Mali M.Zahabi Ould Sidi MOHAMED, a procédé à la signature de l`accord de don de 16 milliards de FCFA offert par la chine, pour la réalisation d’un certain nombre de projets de développement du gouvernement malien. Photo: Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Mali M.Zahabi Ould Sidi MOHAMED


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

De nombreuses tractations pour la tenue de pourparlers en vue d’une solution de sortie de crise au nord du Mali ont été notées au cours des trois derniers jours par les observateurs.

Ces pourparlers, souhaités par le président malien Ibrahim Boubacar Kéita qui les voudrait "inclusifs", ont été évoqués lors d’une visite effectuée par le patriarche Mohamed Elmehdy Ag Attaher Ansary chez l’amanokal (chef coutumier tamasheq), Attaher Ag Intallah.

La tenue prochaine d’un congrès des communautés touareg à Kidal pour une sortie définitive de la crise au nord du Mali, a été unanimement souhaitée par les patriarches touaregs, dont Attaher Ag Intallah.

Ce dernier, qui est réputé très influent, a souhaité que le congrès envisagé "regroupera toutes les communautés du nord vivant à l’intérieur comme à l’extérieur du Mali".

La démarche de Elmehdy Ag Attaher Ansary, âgé de plus de 90 ans, ancien député avant l’indépendance, puis sous les régimes de Modibo Kéita (1960 à 1968) et de Moussa Traoré (1968-1991), a été "saluée" par de nombreux Maliens, via les réseaux sociaux.

Cependant, d’autres Maliens estiment qu’il y a lieu de "laisser à l’écart les vieux briscards". Les autorités maliennes, de leur côté, ont multiplié les initiatives allant dans le sens de la résolution de la crise malienne.

C’est ainsi que le ministre malien de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, était en visite dimanche à Alger. Il s’est déclaré optimiste quant à la réunion prochaine à Alger des groupes armés avant l’ouverture de négociations au Mali.

Par ailleurs, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, était également annoncé dimanche à Alger pour une visite de travail sur la gestion de la crise malienne, selon un communiqué du gouvernement malien.

L’Algérie est frontalière du Mali et joue un rôle de médiateur dans la crise au nord du Mali. Lors du premier conseil des ministres tenu mercredi dernier, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita a annoncé la désignation prochaine d’une personnalité chargée de conduire les pourparlers avec les groupes rebelles pour une paix durable.

Face à cette multitude d’initiatives, certains observateurs de la scène politique malienne, notamment ceux de l’opposition se disent "perplexes" et "s’interrogent sur leur efficacité".

Dans la suite logique de l’accord préliminaire signé le 18 juin 2013 à Ouagadougou, les représentants des groupes armés et ceux du gouvernement maliens se sont rencontrés pour la dernière fois mars dernier à Bamako, sous l’égide des Nations unies.

 Commentaires