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Mali : la CEDEAO opte pour "la revue du rôle" des militaires de l’ex-junte dans la transition
Publié le vendredi 4 mai 2012   |  AIP


Abidjan
© aBamako.com par Nathan KONE
Abidjan : Ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur le Mali
Mardi 27 mars 2012. Abidjan. Hotel Ivoire, Cocody. Ouverture du sommet extraordinaire des chefs de la CEDEAO sur la crise Malienne.


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Abidjan - La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a demandé, jeudi, au médiateur de la crise malienne, le président Burkinabé Blaise Compaoré à "procéder à la revue du rôle des militaires de l’ex-junte, le CNRDRE (comité national de redressement de la démocratie et le redressement), dans la transition en cours dans le pays.

La Cedeao appelle notamment à ceux-ci à se consacrer à leurs "missions régaliennes" de défense et de protection des frontières, ainsi que des populations, et "de s’abstenir de toutes actions susceptibles de perturber la transition", note le communiqué final du sommet extraordinaire, à Dakar (Sénégal), destiné à trouver des réponses aux crises au Mali et en Guinée-Bissau, lu par le président de la Commission de la Cedeao, le Burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo.

"La Conférence (des chefs d’Etats) renouvelle son appel aux forces armées du Mali de se consacrer aux missions régaliennes de protection de l’intégrité territoriale, des populations et de s’abstenir de toutes actions susceptibles de perturber la transition", ajoute, en substance, le communiqué.

L`Etat malien, dans la tourmente depuis l’occupation du nord du pays par une rébellion sécessionniste, le mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), qui y revendique l’indépendance, est à nouveau confronté à des troubles dûs à des affrontements entre des forces proches loyalistes au président déchu, Amadou Toumani Touré, et les forces proches de l’ex-junte dirigé par le capitaine Amadou Sanogo, qui ont fait au moins 22 morts.

Même si les militaires ont accepté de céder le pouvoir, sous la pression de la CEDEAO, aux civils, consacrant ainsi le retour à l’ordre constitutionnel normal, ils s’opposent à la décision prise, le 26 avril, par les chefs d’Etat de la sous-région, de fixer "de façon unilatérale" la durée de la transition à 12 mois.

(AIP)

tm

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