Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Mali: un ex-Premier ministre chargé du dialogue avec la rébellion
Publié le mercredi 23 avril 2014  |  AFP


© aBamako.com par Dia
Cérémonie de remise des prisonniers MNLA par les autorités maliennes
Bamako le 02 Octobre 2013 à l`hôtel Kempinski. Le Gouvernement malien a procédé à la remise des prisonniers rebelles à la Minusma, cet après midi, dans le cadre des accords de Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le chef de la MINUSMA Bert Koenders.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Bamako - Un éphémère ancien Premier ministre malien,
Modibo Keïta, a été nommé "haut représentant" du président Ibrahim Boubacar
Keïta "pour le dialogue inclusif inter-malien", en particulier avec la
rébellion touareg du Nord, selon un communiqué officiel publié mercredi à
Bamako.
"Le Président de la République a informé le conseil des ministres de la
nomination de monsieur Modibo Keïta en qualité de haut représentant du chef de
l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien", stipule ce communiqué.
Modibo Keïta, homonyme du premier président du Mali indépendant de 1960 à
1968, a été Premier ministre pendant quelques mois en 2002. Après avoir occupé
divers postes ministériels, il avait été nommé chef du gouvernement par le
président Amadou Toumani Touré (ATT) qui venait d’être élu pour un premier
mandat.
Selon le président Ibrahim Boubacar Keïta, Modibo Keïta est un homme
reconnu "pour sa rigueur et son honnêteté".
Il aura la lourde tâche de mener des négociations formelles avec les
groupes armés du nord du pays, dont la rébellion touareg du Mouvement national
de libération de l’Azawad (MNLA).
Allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le MNLA avait lancé en
janvier 2012 une rébellion dans le nord du Mali ayant contribué à la
déstabilisation du pays qui a peu après connu un coup d’Etat militaire contre
le régime du président ATT et une occupation du Nord par des groupes
jihadistes pendant neuf mois en 2012.
Ces groupes ont partiellement été chassés du nord du Mali par une
intervention armée internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la
France et toujours en cours.
Début avril, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait
estimé que le processus de réconciliation nationale n’était pas assez rapide
au Mali.
Les négociations que va entreprendre Modibo Keïta, théoriquement en
concertation avec le ministre malien de la Réconciliation nationale, Zahabi
Ould Sidy Mohamed, un Arabe natif de Tombouctou (nord-ouest du Mali), ont pour
objectif d’aboutir à un accord de paix définitif.
Selon un accord de paix préliminaire signé en juin 2013 à Ouagadougou, ces
négociations doivent avoir lieu avec les représentants de toutes les
communautés du nord du pays, y compris les mouvements armés, à l’exception des
groupes jihadistes et de ceux qui prônent la partition du Mali.
Le MNLA, qui après le lancement de son offensive en 2012 avait
unilatéralement proclamé l’indépendance du nord du Mali qu’il appelle
l’Azawad, y avait ensuite renoncé, mais il continue à réclamer une forme
d’autonomie pour cette région.
sd-stb/cs/sd

 Commentaires