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Mali: Bamako réitère à l’ONU sa volonté de dialogue avec les rebelles du Nord
Publié le mercredi 23 avril 2014  |  AFP


© Autre presse par DR
Conseil de sécurité de l`ONU


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Nations unies (Etats-Unis), 23 avr 2014 - Le gouvernement malien a
affirmé mercredi devant le Conseil de sécurité des Nations unies sa volonté de
mener rapidement des négociations avec les groupes armés du nord du pays, un
objectif que l’ONU a qualifié de "première priorité".
"Je réitère l’engagement du gouvernement du Mali à vraiment ouvrir le
dialogue", a déclaré à la presse le ministre malien des Affaires étrangères
Abdoulaye Diop, à sa sortie du Conseil. "Nous espérons que dans les jours à
venir nous allons pouvoir aller très vite dans le processus de négociation,
avec les bons offices de l’ONU et des pays voisins".
Il a rappelé la récente nomination par Bamako d’un négociateur en chef,
mais en ajoutant: "Nous souhaitons élargir ce dialogue à toutes les
composantes de la société civile au nord du Mali".

"Il ne peut y avoir de solution durable aux problèmes de sécurité dans le
Nord sans un processus politique inclusif, ouvrant la voie au rétablissement
de I’ordre public, à l’accès égal de tous les Maliens aux services publics et
à la réconciliation entre les communautés", a souligné M. Diop dans son
discours. Il a lancé un appel aux pays membres à fournir à la Minusma (Mission
de l’ONU au Mali) des moyens supplémentaires, dont des hélicoptères d’attaque
et de transport.

Pour le représentant spécial de l’ONU au Mali Bert Koenders, "un dialogue
politique inclusif reste la première priorité et il doit impérativement
démarrer dans les meilleurs délais". Il est également "urgent d’avoir une
feuille de route consensuelle qui se traduise en actions concrètes de la part
du gouvernement, des mouvements et de la société civile".

"Le train de la paix a définitivement quitté la gare et il ne pourra pas
faire marche arrière", a-t-il insisté devant le Conseil. Il a cependant lui
aussi estimé que la sécurité dans le Nord restait "très fragile".
Un ancien Premier ministre malien, Modibo Keïta, a été nommé mercredi "haut
représentant" du président Ibrahim Boubacar Keïta "pour le dialogue inclusif
inter-malien". Il aura la lourde tâche de mener des négociations formelles
avec les groupes armés du Nord, dont la rébellion touareg du Mouvement
national de libération de l’Azawad (MNLA).

Allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le MNLA avait lancé en
janvier 2012 une rébellion dans le nord du Mali ayant contribué à la
déstabilisation du pays. Le Mali a peu après connu un coup d’Etat militaire et
une occupation du Nord par des groupes jihadistes pendant neuf mois en 2012.
Ces groupes ont partiellement été chassés du Nord par une intervention armée
internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours
en cours.
avz/sam

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