La campagne de calomnie déclenchée contre le Parena et son président, à la suite de la déclaration publiée sur les 7 mois d’IBK et le désarroi que cette publication a créé dans les rangs du pouvoir s’avèrent aujourd’hui un vrai bourbier de la communication du Rpm. Nous apprenons de très bonnes sources, qu’un membre du gouvernement a vertement reproché à la communication présidentielle d’avoir réagi comme « une bête blessée » et en « propagandiste ».
Par ailleurs, plusieurs ministres avaient recommandé de la prudence. Ils n’ont pas été entendus, d’où le déchainement de la machine de propagande.
Le manque de crédibilité La ressemblance des articles parus dans la dizaine de titres, a enlevé toute crédibilité aux yeux de l’observateur. En plus, la désuétude de la méthode utilisée (consistant à ameuter une bonne partie de la presse autour d’éléments de langage laborieusement préconçus par la cellule noire), a fini par la rendre indigeste aux lecteurs et complètement absurde aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Expérimentée contre les confrères qui ont soulevé le lièvre du marché de gré à gré de 70 milliards, attribué à un conseiller de la présidence, la méthode a été remise pour abattre le commanditaire désigné de l’article du Monde sur le « parrain des parrains ».
Après la démission du Premier ministre Oumar Tatam Ly, puis le mémorandum du Parena, la reconduction de la même méthode a entrainé l’attention de tout le monde sur une communication qui n’a rien à proposer sur le fond des questions soulevées par ce parti de l’opposition, mais qu’elle dépense son temps, ses énergies et l’argent du contribuable, à préparer et publier des attaques directes contre des personnes. C’est le cas contre l’opposant Tiebilé Dramé, un ancien ministre. Comme c’était le cas contre Soumaïla Cissé, qui a été le challenger d’IBK au second tour. Et contre Oumar Tatam Ly, qui a été le plus proche collaborateur du Président de la République.
Où est l’honneur, où est la dignité, si l’on doit s’attaquer à des personnalités qui méritent respect. Est-ce cela le bonheur des Maliens, dans le sens du RPM ?
B. Daou