Ce qui se passe dans les centres hospitaliers universitaires plus précisément à l’hôpital du Point G est tout simplement incompréhensible voire dramatique pour les citoyens maliens malades qui y sont évacués. Et c’est l’ancien député de la commune I, Boubou Koita qui a fait les frais de cette triste réalité, le 12 Avril 2014 en perdant la vie à 21h30 dans cet hôpital pourtant apprécié au Mali et dans la sous- région. La mort de Boubou Koita a permis de constater le degré de négligence, l’absence notoire et l’insouciance des médecins de garde dans cet hôpital.
En effet, Feu Boubou Koita était un malade atteint de diabète depuis plusieurs années. Ayant senti quelques malaises le 10 Avril 2014, il fut évacué d’urgence au Point G où il subit quelques soins. Se sentant mieux, il a décidé de rentrer à la maison le même jour. Mais hélas le lendemain soit le 11 Avril, l’ancien député de la commune I a senti de terribles malaises. Aux dires des membres de sa famille, il a fallu de chaudes discussions pour que le malade soit enfin accepté à l’hôpital au motif qu’il n’ya plus de place pour les malades. Le drame dans cette affaire c’est qu’il a été constaté l’absence notoire des médecins spécialistes censés être de garde ce jour.
Donc le malade fut livré aux loups pardon aux internes présents. Et selon les fils du défunt, les internes lui ont administré un sérum glucosé alors que le sérum salé qui s’imposait car leur père étant un diabétique depuis plusieurs années. Selon nos informations depuis quelques temps on assiste à des morts similaires dû à des fautes professionnelles. Mais le fatalisme en Afrique et au Mali fait en sorte que tout le monde se remet à Dieu contrairement en Europe où les enquêtes sont ouvertes pour en savoir les raisons d’un tel drame.
On apprend de source proche de la famille du défunt que les plus hautes autorités ont exigé que toute la lumière soit faite autour de la circonstance de la mort de Boubou Koita ainsi que de ces cas similaires. C’est dire donc que des têtes risquent de tomber dans les prochains jours à l’hôpital du Point G.
Affaire à suivre donc…
Sadou Bocoum