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Le Maroc et le Mali renforcent leur collaboration agricole
Publié le vendredi 25 avril 2014  |  magharebia.com


© aBamako.com par mouhamar
Coopération Mali-Maroc : 17 conventions signées
Bamako, le 20 février 2014. La signature de conventions de partenariat entre les gouvernements et les opérateurs économiques du Mali et du Maroc, sur plusieurs secteurs d’activités identifiés, a eu lieu ce jeudi dans la salle des banquets du palais présidentiel.IBK et le Roi du Maroc.


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Dans le cadre des 7èmes Assises de l’agriculture organisées le mercredi 23 avril à Meknès, le Maroc et le Mali se sont associés pour promouvoir la coopération agricole bilatérale.

Le Mali mettra à disposition dix mille hectares dans la zone de l’Office du Niger à des fins d’exploitation agricole par des financiers marocains.

De plus, les investisseurs marocains seront exemptés de tout un ensemble de taxes et "dans le cadre de ce partenariat, le Mali s’engage à mettre à la disposition des investisseurs marocains toute l’assistance technique et administrative nécessaire pour la réalisation des projets agricoles au Mali", a déclaré le ministre malien du Développement rural Bokary Tereta lors d’une conférence de presse.

Pour sa part, le Maroc mobilisera les financiers nationaux pour construire, développer et rationnaliser les terres mises à leur disposition.

Ces investisseurs seront également chargés des études techniques, de faisabilité et d’impact environnemental et social.

Le ministre marocain de l’Agriculture Aziz Akhannouch a expliqué à Magharebia que cet accord de partenariat montre que la coopération "Sud-Sud" va de l’avant.

"Le Maroc mettra toute son expertise et son savoir-faire au service du Mali pour l’accompagner à développer son agriculture", a-t-il déclaré.

"J’espère que les pays africains opteront pour des partenariats de ce type pour s’entraider à minimiser les risques de l’insécurité alimentaire", a déclaré le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) José Graziano da Silva à l’occasion de cet évènement.

Organisée en partenariat avec la FAO, cette conférence de Meknès a été marquée cette année par la présence des Présidents guinéen et malien , ainsi que par la participation des ministres de l’Agriculture d’Espagne, de France, d’Arabie saoudite, du Mali et de Côte d’Ivoire.

Dans son discours d’ouverture de ces assises, le Président malien Ibrahim Boubacar Keita a souligné que la lutte contre la pauvreté passait par la maîtrise du secteur agricole et des ressources piscicoles.

"Le développement de l’agriculture dans la région subsaharienne empêchera certainement tous ces jeunes Africains d’émigrer ou de rejoindre les cellules terroristes implantées dans le vaste et grand désert du nord du Mali", a-t-il déclaré.

Il a souligné que les jeunes étaient un atout essentiel pour les pays africains, qui doivent revoir leurs politiques agricoles pour leur permettre de s’épanouir par le biais de projets générateurs de revenus honorables.

Dans ce cadre, le Président Keita a demandé le soutien du Maroc pour assurer la survie du Fleuve Niger, source de vie pour la plus grande partie de la région du Sahel, qui traverse les zones arides du Mali et du Niger.

Le Président guinéen Alpha Condé s’est fait l’écho de la demande de son homologue malien en demandant l’aide du Maroc dans le domaine agricole, se fondant sur l’esprit et la philosophie du Plan Maroc Vert.

"Nous aspirons à ce que le Maroc mette à notre disposition son savoir-faire en matière de développement agricole", a-t-il déclaré, soulignant que la sécheresse, l’aridité et l’absence de politique agricole "poussent des milliers de jeunes Africains à émigrer vers l’inconnu pour survivre".

Pour sa part, l’agronomiste Abdellah Baazi a expliqué qu’avec des ressources financières adéquates, "la coopération agricole Sud-Sud représente aujourd’hui une réponse efficace à un certain nombre de problèmes socio-économiques qui continuent de plonger l’Afrique dans la misère, l’insécurité alimentaire, le chômage et les maladies."

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