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Un homme «enceinte»
Publié le vendredi 25 avril 2014  |  Le Reporter Mensuel




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Pour faire son analyse et savoir de quelle maladie il souffre, un gardien devait amener son urine au centre de recherche scientifique très tôt le matin. Mais, comme il dort avec sa femme et devait se lever tôt, il a pris soin de mettre un pot dans leur chambre. Pendant son sommeil, sa femme a eu envie d’uriner, elle n’a pas cherché loin : elle a tout simplement uriné dans le pot déposé par son époux, alors qu’elle était en début de grossesse. Le gardien, dès son réveil, est venu s’arc-bouter sur le même pot pour uriner. Avant d’emballer une partie du liquide reposant au fond du récipient pour l’apporter au centre. Dès son arrivée, un laborantin a regardé sa fiche, pris son urine, avant de lui demander de revenir vers 14heures. À 14 heures, il est revenu au centre où il a trouvé que le personnel était en réunion chez le directeur.

Auparavant, le premier laborantin à avoir fait l’analyse de son urine a été surpris de diagnostiquer une grosse. Il a informé son voisin de labo qui a pris une partie pour reprendre. Tous les spécialistes du centre ont fait le même diagnostic, avant d’en informer le directeur. Le mauvais rôle est revenu à celui-ci qui a annoncé au gardien qu’il est «enceinte» de 5 mois. Il n’en revenait pas, le gardien, qui appela sa femme aussitôt arrivé à la maison pour lui tenir ce discours : «Je t’ai dit de ne pas monter sur moi quand on fait l’amour, voilà le résultat : je suis enceinte». Sa femme ayant compris ce qui ne tournait pas rond dans cette histoire, s’est tout simplement étouffée de rires.

Un animateur homosexuel
Un animateur d’une grande émission de l’Ortm est devenu homosexuel. Sa femme et ses copines se plaignent car il n’est plus intéressé par les filles. Mieux, il essaye de convaincre d’autres collègues et amis à intégrer son «réseau», s’ils veulent avoir de l’argent facile et réussir le plus rapidement possible. Il leur a même expliqué comment le réseau fonctionne et comment les nouveaux adhérents sont accueillis. D’après nos informations, c’est l’argent qui détermine le sexe : les plus fortunés acceptent rarement de jouer le rôle de la femme. Très souvent, ce sont eux qui sont les hommes, et les jeunes qui viennent pour avoir de l’argent sont les femmes. Mais entre riches, le rôle de femme et d’homme est une question de goût. En tout cas, l’animateur homosexuel n’est pas parvenu à convaincre ses collègues, malgré les sommes faramineuses proposées.
Une prostituée pas comme les autres

Ami Gala est très connue dans le milieu des professionnelles du sexe. Elle n’accepte pas de coucher avec n’importe quel homme. Toujours bien habillée, sexy jusqu’aux ongles comme une star hollywoodienne, le bling-bling semble être son fort. À bord d’une voiture X 6 pendant ses sorties nocturnes, sa passe est fixée de 300 000 Fcfa par heure : elle ne marchande pas et ne donne pas beaucoup de temps pour les explications. Ami Gala, selon nos sources, a trimé avant d’avoir de l’argent avec un Blanc fortuné. Mais elle n’a pas voulu rester avec ce monsieur qui ne lui donnait aucune satisfaction au lit. C’est ainsi qu’elle est revenue dans le maquis pour bousculer les filles arabes et européennes qui sont dans le domaine. D’après nos informateurs, quand Ami Gala arpente la Rue princesse, c’est la fête pour les filles qui font le trottoir : elle arrose tout le monde. D’argent, parbleu ! Comme elle ne vit plus avec son Blanc, elle cherche de l’argent pour finir son chantier à la sortie de Bamako sur la route de Koulikoro. Sacrée Ami Gala !
Un vicieux tout fait

Un jeune chauffeur sur la route Bamako-Sikasso est parvenu à coucher avec 7 filles d’une même famille. L’affaire a commencé par la plus petite, qui vendait de l’eau glacée au niveau du Stade Babemba Traoré. Notre chauffeur l’a connue avant de lui prendre son numéro de téléphone. La première fois, ils se sont rencontrés dans un coin tranquille, puis une deuxième fois. Mais puisque le numéro que la fille lui avait donné est un téléphone commun, le chauffeur a rappelé le même numéro.

Au bout du fil, l’une des grandes sœurs de la fille. Cette dernière l’a écouté avant d’aller répondre à son invitation. Le chauffeur ayant compris que ce n’est pas celle qu’il voulait, n’a pas daigné bouder son plaisir. Il a fait la bête à deux dos avec la grande sœur. Mais il se trouve que deux autres sœurs ont pris le numéro du chauffeur, chacune d’elles l’a rencontré. Puisque ce chauffeur est réputé comme quelqu’un de très généreux (il donne beaucoup d’argent), trois autres filles de la même famille ont chacune couché avec lui. Notre chauffeur, s’étant rendu compte que les filles n’aiment que son argent, a continué ses escapades sadiques et licencieuses avec elles. Jusqu’au jour où il les a appelés, une à une, pour leur dire ce qu’elles avaient fait. C’était la honte pour les filles, certaines ont dû quitter la ville d’autant que tout le quartier avait eu vent de leur luxure.
Plus de théâtre sur l’Ortm !

La télévision malienne dès ses débuts (1983) a fait du succès avec le kotéba malien. Rendez-vous que les Maliens ne rataient jamais les lundis dans la soirée. L’Ortm, au fil des années et en fonction du changement de sa grille de programmes, changement qui ne se fait plus parce que c’est toujours le même programme, a changé le jour et l’heure du plateau du théâtre. Les comédiens s’en étaient plaints un moment parce que l’émission passait après toutes les émissions du jeudi, tard dans la nuit. Actuellement, il y a aucune émission consacrée au théâtre sur l’Ortm. L’émission Yelebougou ? Non, elle a des visées mercantiles puisque Bozola prend de l’argent avec Fanaday pour faire passer les mêmes conneries. Le vrai théâtre n’a plus de place dans la grille de programmes de l’Ortm. On ne nous dira pas qu’il n’y a pas de pièces de théâtre, quand on sait que les structures comme Acte 7, Blonba et bien d’autres en créent tous les ans. Mieux, les pièces de théâtre réalisées lors des biennales de Ségou en 2005, Kayes en 2008 et Sikasso 2010 sont en la possession de l’Ortm. Lequel n’a jamais pris l’initiative de les diffuser. Pourquoi ?
L’amante du barman

Les Chinois ont bousculé les Maliens dans la gestion des bars et chambres de passe. Même si les Chinois continuent à travailler avec un personnel malien, qui s’occupe de l’entretien des chambres, le nettoyage des lieux, tout ce qui est argent est géré par eux-mêmes. Les boissons et les chambres sont payées directement aux Chinois. Mais les rôles peuvent s’inverser quand l’amour survient. En effet, un barman chinois est tombé amoureux d’une Malienne, qui nettoyait le bar et non les chambres. La fille a profité de ce lien pour se faire une place dans le bar ; elle servait et gérait souvent la caisse. Elle offrait également des parties de jambes en l’air à son amant de Chinois. La confiance s’est établie entre eux. Résultat : la fille est tombée enceinte. C’est ce qu’elle ne devrait pas faire. Le Chinois a alors cherché à se débarrasser d’elle. Le sachant, à la fin du mois de février, elle a tout simplement décidé de s’enfouir un bon matin avec la caisse du Chinois. Jusqu’à présent, on ignore sa destination !

Le congrès des radios

Décidément, Radios Dambé et Niéta ont été les seules à diffuser en live le 2ème congrès du Haut conseil islamique du Mali. Elles ont joué un rôle important dans la communication. Elles ont annoncé le report du congrès, sa tenue un jour après avoir annoncé le report. La rencontre entre IBK et Mahamoud Dicko à Sébénicoro a été bien décortiquée par les deux radios. Même après le blocage au niveau de la commission d’investiture après l’élection de Dicko, et quand les délégués du groupement des leaders religieux ont quitté la salle, c’est à travers Dambé et Niéta que les gens ont appris la mise en place du bureau. Certains participants au congrès, qui n’avaient aucune information sur le reste du programme, étaient obligés de suivre radio Niéta pour savoir ce qu’il y a lieu de faire. Autant les deux radios ont aidé le camp Mahamoud Dicko, autant elles ont ravivé la tension autour du congrès parce qu’elles ne donnaient que les informations d’un seul camp.

Dons et cadeaux
L’histoire de notre avion présidentiel, un don ou un cadeau, c’est comme la centaine de véhicules qui auraient été offerts à la fille d’un président africain, récemment pour son mariage… Décidément, il y a vraiment les « uns » et les « autres » dans ce monde. Le tout est conforté par l’état d’extase des « autres » face aux cadeaux reçus par les « uns », cadeaux qui ne servent pas à grand chose soit dit en passant, à part frimer, sinon wallaye ce n’est pas économique et c’est aussi la manière la plus sûre de nous rendre nous peuples redevables de quelque chose qui ne nous profite en rien.

Face à ce que nos dirigeants appellent cadeaux, et ce que les partenaires appellent dons, il y a un manque de conscience patriotique. On se demande si ce n’est pas dilué et diffusé dans l’eau que nous buvons tous les jours. Car s’il est vrai que l’éducation va en couilles, le bon sens ne saurait disparaître aussi miraculeusement. Au Mali, nous avons chaud, faim, sommes malades, nos hôpitaux sont des mouroirs et antres de maladies nosocomiales, et nous nous glorifions d’avoir un nouvel avion présidentiel, quelle misère ! Il est temps qu’on tourne le dos à la médiocrité et aux futilités, à l’ignorance, à la méchanceté, au manque de pitié et de compassion pour son prochain, d’un peuple qui se vante de sa ferveur religieuse.

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