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Réconciliation nationale : Zahabi Ould Sidi Mohamed se donne 6 mois pour trouver un accord avec les groupes armés
Publié le lundi 28 avril 2014  |  Le 22 Septembre


© Autre presse par DR
Zahabi Ould Sidi Mohamed, ministre malien de la réconciliation


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Le ministre de la Réconciliation Nationale l’a déclaré lors de la signature de l’Accord de partenariat entre le Collectif des ressortissants du nord (COREN) et le Collectif des associations de développement des cercles du Sahel occidental (CADSO), Samedi dernier à la Maison de la Presse, en présence de plusieurs personnalités, dont l’ancien 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Younoussi Touré, quatre membres du Gouvernement, des anciens ministres et des députés.

En effet, le ministre de la Réconciliation Nationale se considère dans le Gouvernement Moussa Mara comme un chargé de mission, celle de réussir la réconciliation nationale après la grave crise que le Mali a connue en 2012.

Il ne se voit pas rester au Gouvernement pour une éternité, à bénéficier des privilèges d’un poste ministériel. Pour ce faire, il se donne 6 mois pour parvenir à un Accord entre le Gouvernement de la République du Mali, les groupes armés et l’ensemble des communautés de notre pays.

Au cours de cette cérémonie de signature de convention de partenariat, Zahabi Ould Sidi Mohamed a réaffirmé la volonté et l’ambition du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, de trouver un Accord basé sur socle d’acier. Il s’agit de l’unité du Mali, de l’intégrité du territoire national, de la stabilité régionale et du principe du dialogue inclusif.
«Quelqu’un qui amènera un autre projet, qui n’entre pas dans ce cadre, sera écarté. Il faut qu’on construise une paix durable, qui tienne compte de la stabilité régionale. Il faut éviter que la situation du Mali serve de précédent pour compromettre la stabilité d’autres pays de la région», a déclaré le ministre Zahabi, avec un état d’esprit d’engagement et de détermination à réussir la mission que lui a confiée le Président de la République.

Pour ce faire, il a lancé un appel à l’endroit de la classe politique malienne pour dépasser les clivages partisans et faire face à la situation du nord. «Ce n’est pas une question de Président de la République. C’est l’affaire de tous les Maliens. Il faut qu’on se donne la main. Ailleurs, dans d’autres pays, vous ne verrez jamais un parti évoquer la situation de séparation de son pays à des fins politiques. En France, que ce soit la Gauche ou la Droite, ou même le Front National, tous les partis sont unis par rapport à la situation de la Corse. Au Sénégal, c’est la même chose par rapport à la Casamance», a-t-il martelé.

Concernant l’initiative du COREN et CADSO, il a invité l’ensemble des communautés maliennes à poursuivre dans cette voie du rassemblement, pour aller à la réconciliation et au développement. Il a également convié les autorités maliennes à mettre en œuvre des initiatives allant dans le sens du partenariat et du brassage entre toutes les ethnies du pays.
Il a notamment rappelé l’exemple des internats, qui donnaient l’occasion aux enfants de diverses communautés de se retrouver. Le ministre Zahabi a aussi donné l’assurance que le Gouvernement ne commettrait pas les erreurs du Pacte National en concluant un accord entre lui et les groupes armés. Il a expliqué que le Président de la République avait pris la mesure de cette situation.

C’est pourquoi, a-t-il noté, IBK a décidé d’associer la société civile au processus de dialogue et de négociation. Encore que, a assuré Zahabi, dans les camps de réfugiés, tout le monde ne soit pas d’accord avec les groupes armés. Selon lui, certains réfugiés affirment même que ce sont ces groupes armés qui sont à la base de leurs problèmes.

De son côté, le ministre de la Planification, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Cheickna Seydi Ahamadou Diawara, a prôné un changement de cap. Selon lui, désormais, toutes les activités des projets et programmes destinés aux zones arides et semi-arides seront exécutés au bénéfice des populations. «Nous allons veiller à ce que la main d’œuvre soit locale et à ce que les entreprises locales bénéficient des marchés», a-t-il déclaré.

Youssouf Diallo

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