L’ambassadeur de Suisse auprès de l’UE Roberto Balzaretti a signé lundi à Bruxelles l’accord réglant la participation helvétique au programme européen de formation de l’armée au Mali. Les ministres de la défense des Vingt-Huit avaient approuvé le document avant Pâques.
La voie est désormais libre pour l’envoi d’une experte suisse sur place, qui sera chargée d’analyser les médias, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). La personne en question est une civile, a-t-il précisé.
Environ 160’000 francs par an ont été budgétisés pour son engagement. "Ce montant couvre exclusivement les coûts d’envoi de ce personnel", souligne le DFAE. S’y ajoutent le salaire, les frais de voyage et les assurances. La Suisse ne participe en revanche pas aux frais généraux de la mission européenne (UETM Mali).
Les troupes gouvernementales maliennes, soutenues par l’armée française, étaient en début d’année aux prises avec différents groupes islamistes du nord du pays. Les forces maliennes s’étant révélées insuffisamment équipées et mal organisées, l’Union européenne a décidé de mettre sur pied cette mission de formation.