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Le PM Moussa MARA lors de la déclaration de politique générale du gouvernement hier mardi à l’assemblée nationale
Publié le mercredi 30 avril 2014  |  Primature


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Déclaration de politique Générale du Premier Ministre
Bamako, le 29 avril 2014. Assemblée Nationale. Le premier ministre Moussa MARA a présenté ce matin sa Déclaration de politique Générale du Premier Ministre.


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«Réhabiliter l’institution judiciaire afin de promouvoir et de garantir une justice forte, impartiale et de qualité au service du citoyen». La déclaration de Politique Générale du gouvernement, présentée le mardi 29 avril 2014, devant l’Assemblée nationale, est un document de belle facture. Il cerne tous les problèmes auxquels notre nation est confrontée avec au premier plan la justice. Voici un extrait du document évoquant cette question.

«Pilier incontournable de la démocratie, le pouvoir judiciaire a plus que jamais besoin de toute notre attention ; aussi, suis-je convaincu de la nécessité de réhabiliter l’institution judiciaire afin de promouvoir et de garantir une justice forte, impartiale et de qualité au service du citoyen à travers le renforcement du contrôle et de l’inspection du personnel judiciaire, la formation continue des magistrats, la généralisation des TIC dans le fonctionnement de la justice, la promotion de la transparence et de l’accès aux décisions de justice, l’amélioration des conditions de travail du personnel de justice, l’augmentation du nombre de juridiction en particulier les tribunaux de commerce et de travail, le renforcement des organisations de la société civile pour garantir les droits des citoyens et la mise en œuvre de la nouvelle carte judiciaire. La justice jouera son rôle dans le vaste chantier du retour à l’Etat de droit affirmé par le chef de l’Etat.

C’est une évidence que de rappeler qu’aucune Nation ne peut se développer tant que le tissu économique, social, voire politique, est gangrené par les maux que sont la corruption et l’impunité. La corruption a atteint un état critique qui a fait dire aux plus pessimistes qu’elle est incurable au Mali. Mais, je puis vous assurer qu’il n’en est rien car la centralité de la lutte contre la corruption est au cœur des préoccupations du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA. Décréter l’année 2014 « année de la lutte contre la corruption », ne procède pas de « l’effet d’annonce », mais bien d’un engagement que mon Gouvernement mettra en œuvre de façon systématique et dans la durée. Il ne s’agit pas d’actions cosmétiques mais bien d’actes forts et profonds qui seront entrepris.

La tenue récente à Bamako, les 23 et 24 janvier 2014, du Forum sur la Corruption et la Délinquance Financière, marque la détermination du Gouvernement à lutter efficacement contre ces fléaux. Au cours des travaux qui ont regroupé tous les protagonistes de la lutte contre lesdits fléaux, une décision phare a été prise d’actualiser le Plan National d’Actions 2009-2013 de Mise en Œuvre des Recommandations des Etats Généraux sur la Corruption et la Délinquance Financière pour couvrir la période 2014-2018. Ce sera fait et nous nous engageons à mettre en place toutes les activités prévues depuis 2009.

Parmi celles-ci, il y a une politique soutenue de revalorisation salariale dont les effets se feront sentir dès l’année 2014. Parallèlement, nous combattrons fermement et au même titre la petite comme la grande corruption. Il n’y aura pas de différence et les agents de l’administration comme les éventuels corrupteurs sont prévenus.

Le Gouvernement intensifiera la lutte contre la corruption et la délinquance financière avec la soumission prochaine au débat et au vote du projet de loi sur l’enrichissement illicite qui est sur votre bureau, la création d’un organe central chargé de la coordination de la lutte contre la corruption et les infractions connexes, et la mise en place d’un système de recueil et de traitement des informations fournies par les citoyens qui disposeront de plusieurs canaux de dénonciation et d’information des services en charge de la lutte. Nous agirons également sur la prévention par l’adoption de mesures vigoureuses».

Source : CCOM/MJ

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