Les négociations entre Bamako et les groupes rebelles du Nord sont au point mort. Pour les reprendre, le nouveau ministre de la Réconciliation vient d’élaborer avec l’appui du gouvernement malien un plan de relance de dialogue.
Le ministre malien de la Réconciliation nationale et le nouveau haut représentant du chef de l’État pour le dialogue inclusif inter-malien vont se rendre très rapidement dans des pays de la sous-région, à Ouagadougou, Nouakchott et Alger notamment. L’objectif est de rencontrer les dirigeants des groupes rebelles du Nord et leur proposer de se retrouver entre eux.
Une première rencontre exclusivement réservée à ces groupes armés aura lieu à Tamanrasset, dans le Sud algérien. Sur place, pendant quelques semaines, une plate-forme de revendications sera dégagée pour leur permettre de parler d’une même voix face à Bamako. Au même moment, dans la capitale malienne, deux acteurs des futures négociations – la société civile et les représentants du gouvernement malien – seront en train de se préparer.
Les futures négociations se dérouleront au Mali, mais avec la facilitation de plusieurs pays et institutions. L’Union européenne, la Mission de l’ONU au Mali, le Burkina Faso et le Maroc devraient ainsi y prendre part. Si ce plan de relance est accepté par tous, les négociations devraient commencer à Bamako dans 60 jours.