Avoir de l’eau potable relève presque du miracle à Daoudabougou. Le quartier souffre depuis des mois du manque de ce liquide vital.
La problématique de l’eau potable est depuis des années un casse-tête pour les populations de Daoudabougou, un quartier de la Commune V de Bamako. Chaque année en pareille période, la même difficulté à avoir l’eau potable se pose dans ce quartier. Malgré les multiples plaintes des populations, aucune amélioration n’est constatée.
En cette période de grande chaleur où les besoins en eau de la population sont très grands, les populations sont privées de cet élément indispensable à la vie. Malgré les multiples explications de l’Etat, qui fait croire aux populations que ce problème sera résolu avec les stations de Kabala et de Missabougou, le problème demeure à Daoudabougou.
Aujourd’hui, les habitants du quartier n’ont accès à l’eau potable qu’une fois par jour. Et ce petit temps d’accès (entre 1 h et 2 h du matin) est insuffisant pour en disposer en quantité pour la journée. Conséquence : le bidon d’eau est vendu à 50 F CFA, impactant le panier de la ménagère. Le sommeil des femmes est interrompu.
Le Programme d’action du gouvernement (Pag) 2013-2018, doit faire face à cette difficulté des populations. Il prévoit de développer l’accès à l’eau potable avec la création des points modernes, la réhabilitation des points d’eau et le renforcement des capacités des structures de l’Etat pour améliorer la qualité de l’offre de service public de l’eau. En attendant l’exécution de ces programmes susceptibles d’alléger ce problème, les populations de Daoudabougou souffrent le martyre.