Depuis plusieurs jours, depuis mon domicile où je profite de ma retraite, j’ai pu voir sur les sites d’informations, des informations mettant en cause le Pr Samba Sow pour relations extra-conjugales. Sans me porter comme avocat de cette sommité de la santé publique au Mali que j’ai connu et côtoyé des années durant, je pense que derrière cette machination se cache de véritables velléités vengeresses, jusqu’à étaler sur la place publique la vie privée de cette personnalité et de sa secrétaire particulière. Mais aussi, à exposer deux petits-enfants, innocents dans une histoire dont ils n’ont rien à voir. Qui veut salir l’image de Pr Samba Sow ? La question mérite d’être posée.
J’ai connu Samba Sow, il y a plus d’une dizaine d’années. J’ai longtemps travaillé avec lui.
Voilà un homme féru du travail, du travail bien fait surtout. Ses collaborateurs le connaissent pour sa rigueur, une rigueur à cause de la quelle, il a toujours réussi les missions qu’on lui confie. Toujours entre son bureau, sa résidence et le Dojo du Camp para. Je l’ai connu en train de lutter contre la lèpre. Ce qui l’a d’ailleurs causé à contracter la maladie deux fois de suite .
Il a contribué aux avancées médicales et scientifiques dans la lutte contre la lèpre, l’ulcère de Buruli, la tuberculose et le paludisme. C’est fort de tout cela qu’il sera désigné comme membre de la commission scientifique de la fondation Raoul Follereau à l’occasion du renouvellement de cette commission. Les responsables de cette fondation ont salué l’engagement de ce scientifique malien aux cotés de la fondation Raoul Follereau et au bénéfice des malades les plus défavorisés.
Il est ainsi la première personnalité de race noire à intégrer cette commission depuis sa création. En plus de cela, il a été nommé membre de la Gouvernance de l’Alliance Mondiale pour les Vaccins (GAVI), l’instance suprême de décision sur les vaccins à travers le monde.
Il dirige le Centre pour les Vaccins en Développement au Mali(CNAM) et le Centre National d’Appui à la Lutte contre la Maladie (CNAM) avec brio depuis des années où il a toujours bénéficié de la confiance des partenaires pour l’immense travail qu’il abat avec ses collaborateurs.
Mais depuis quelques semaines, au fil de la presse, j’ai vu que cette sommité est en train d’être trimballé dans la boue par un de ses anciens collègues qui l’accuse d’entretenir des relations intimes avec son ex-épouse. Une histoire montée de toutes pièces et livrée à la presse.
Je connais les trois personnes concernées à savoir le Pr SambaSow lui-même, Dr Boubacar Traoré et son ex-épouse qui est une femme très appréciée au niveau de son service car elle est serviable, respectueuse des autres et surtout pour sa disponibilité.
Elle est toujours là quand ses collaborateurs ont besoin d’elle. De mon passage au CNAM, je garde une très bonne image de cette dame qui s’est toujours consacrée à son travail avec toute la détermination que cela requiert. Mais, dont le malheur a été d’être secrétaire comme des milliers d’autres de ses sœurs à travers le pays. Qui sont pour la plupart, indexées injustement de copinage avec leur patron. Mais ce qui est énervant dans cette affaire c’est l’attitude de son ex mari qui a poussé sa jalousie déplacée au point de vouloir nuire à l’image de sa brave femme. Et d’autres personnalités avec. Dont le Prof. Samba Sow. Aujourd’hui au devant de la scène pour ses compétences dans la lutte contre la fièvre Ebola.
Sans tomber dans les mêmes attitudes de faiblesse que lui, je veux seulement que les nombreux travailleurs du CNAM brisent le silence. Pour témoigner sur les soupçons dont ils ont été objet de la part de Dr Traoré d’entretenir des relations intimes avec sa femme.
C’est pourquoi, muté à Ansongo, il faisait surveiller son épouse par des vigiles, les boutiquiers du quartier qui lui racontait les heures de sorties et de rentrées de sa femme. Certaines personnes même étaient payées pour le renseigner sur le temps que son ex-épouse passait dans le bureau de son directeur lorsqu’elle lui amenait les courriers à signer, ou lorsque celui-ci avait besoin d’elle. Certains de mes collaborateurs et moi avons chargé un de ses amis de lui parler, mais rien n’y fit.
Les trois personnes ont mémé été amenées à jurer sur le coran. Mais cela n’a pas suffi.
Muté à Ansongo comme médecin-chef, il va y laisser aussi une très mauvaise image de lui car, à cause de certaines pratiques dont nous avons eu des échos, les populations ont demandé à la direction régionale de santé de le faire remplacer.
Ensuite il sera muté à Gao. Mais au lieu de regagner son poste, il est là en train de tourner entre les rédactions des journaux pour tenter de salir l’image d’une personnalité contre laquelle il n’a aucune preuve. Seulement des soupçons. Bien qu’affecté à Gao et malgré le divorce, il continue toujours à roder autour du service de sa femme.
Il continue à raconter à qui veut l’entendre que lui il a étudié en Belgique pendant que le Pr SambaSow a étudié en Angleterre. Et que leurs programmes d’études sont les mêmes. Mieux, que ce dernier ne le dépasse en rien. A certains médecins, il a eu à raconter que SambaSow n’est pas mieux que lui. Pour preuve, qu’il va créer son propre programme comme CVD-Mali et chercher des financements.
Cette histoire a fait de cette pauvre dame la risée de son service à tel point que lorsqu’elle arrive au bureau, elle n’en sort que lorsqu’elle rentre à la maison. Elle a peur du regard des autres.
Tout cela à cause de son ex-mari qui malgré leur divorce continue à la harceler à son lieu de travail. Mais en agissant ainsi malgré les conseils de ses collaborateurs, amis et parents, Dr Boubacar Traoré, sans le savoir peut-être, expose ses enfants.
Dr Traoré.M