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Nord : Les fonctionnaires des collectivités broient du noir
Publié le mardi 14 aout 2012  |  Le challenger




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Les fonctionnaires des collectivités des régions du nord sont sans doute les grandes victimes de la crise institutionnelle et sécuritaire que traverse notre pays depuis le 22 mars. Depuis cette date, ils n’ont reçu aucun salaire en dépit de nombreuses actions en direction de leur département de tutelle. Ballotés entre le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, celui de l’Economie, des finances et celui du Budget, les fonctionnaires des collectivités des régions du nord se disent roulés dans la farine par le gouvernement de Cheick Modibo Diarra. « Tous les jours, on dit que tout le monde est payé. Mais, c’est faux », nous a confié Housseyni Diallo, régisseur à la mairie de Niafunké.

Des 4×4 flambant-neuf pour Kati !

Les véhicules de l’Armée malienne qui étaient bloqués au Port d’Abidjan sont déjà visibles dans la circulation bamakoise. Et dedans, selon des sources concordantes, les hommes forts de Kati. Comme quoi « Charité bien ordonnée commence par soi-même » dit un adage.

Commandés par l’ancien président ATT, la livraison de ces 4×4 avait pris du retard, apprend-on également des mêmes sources.

Inculpés pour association de malfaiteurs !

Arrêtés à Mopti par les militaires pour intelligence avec le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla), trois ressortissants de Diré ont été inculpés pour association de malfaiteurs, a-t-on appris de sources judiciaires. De Sévaré, les trois individus ont été transférés à la direction générale de la gendarmerie avant d’être mise à la disposition des pandores du Camp I. Mais depuis deux semaines, ils séjournent à la Maison centrale de Bamako.

Le pandore et les flics: otages du Mnla !

Parmi les éléments des forces armées et de défense détenus à Tinzawaten par le Mnla, figurent le gendarme et les deux policiers enlevés respectivement à Goundam et Diré lors de la prise de ces villes. La visite effectuée, la semaine dernière, aux détenus par le Comité international de la Croix rouge leur a permis d’appeler leurs familles. Ce qui n’a pas manqué de les rassurer.

Affaire des familles des bérets rouges

Les autochtones de Djicoroni et chefs religieux se saisissent du dossier !

La marche de la malédiction (marche nue) prévue par les épouses des commandos parachutistes le lundi dernier n’a pas eu lieu. Et cela grâce à l’intervention des autochtones de l’ensemble du quartier de Djicoroni (chefs de quartier, iman, leaders religieux et autres personnes respectées). Samedi tôt le matin, c’est une forte délégation de ces personnalités qui a été reçue par les épouses des bérets rouges. Dans le menu, la question de la marche punitive annoncée pour le lundi. Conscient de la gravité et des conséquences d’un tel acte surtout en ce mois béni de ramadan, les visiteurs en larme, reconnaissant la noblesse de leur revendication ont persuadé les épouses des commandos à renoncer à leur initiative. « Nous sommes venus vous demander de renoncer à la marche que vous avez programmé pour le lundi. Nous allons nous-mêmes nous investir auprès des autorités pour trouver une issue favorable au problème. Si des mesures idoines ne sont pas prises, nous vous garantissons que c’est tout Djicoroni du Pont du motel jusqu’au Pont du Woyowoyanko qui se mobilisera à vos côtés pour vous soutenir » ont-ils rassuré.

Crime crapuleux au camp de Koulouba : Le gérant du foyer tué à bout portant !

Dans la nuit du jeudi au vendredi 10 août 2012, le gérant du foyer du camp des commandos para de Koulouba, sergent chef Amadou Traoré a été tué dans des circonstances non encore élucidées. A-t-il été tué à cause de la recette du jour ou un règlement de compte ? Seule une enquête permettra de le préciser. Toutefois, selon le témoignage d’un employé du foyer en poste cette nuit, des individus sont venus lui demander la recette du jour. Ayant déjà versé l’argent au gérant du foyer, le jeune aurait signifié à ses visiteurs que la recette du jour a été encaissée par le gérant. Fâchés, ils ont demandé au jeune de leur conduire au gérant. Une fois chez lui, ses bourreaux l’abat à bout portant arguant qu’ils ont refusé la mutation. Ce crime rappel la nécessité aux autorités de la transition à éteindre le feu entre les bérets et à réconcilier l’armée nationale. Le corps du défunt sera inhumé ce lundi. Vivement une enquête pour arrêter les assassins.

La Rédaction

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