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GUN et autres organes de la Transition : Ils exigent la concertation nationale comme préalable
Publié le mardi 14 aout 2012  |  Le challenger




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Ils, ce sont les membres d’une coalition composée d’organisations et regroupements sociopolitiques qui clament urbi et orbi la tenue d’une concertation nationale comme préalable à toute formation d’un gouvernement d’Union nationale et à la mise en application des propositions faites par le Président de la République, Dioncounda Traoré. Ils ont réaffirmé leur exigence le 9 août dernier à la Maison de la presse.

Ils sont six regroupements ou organisations à exiger la tenue d’une concertation nationale comme préalable à la mise en place des nouveaux organes de la Transition proposés par le président de la République. Il s’agit de l’Alliance pour le renouveau du Mali/ rien que la société civile (Amr/Rsc), la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), la Convergence pour sauver le Mali (Csm), les Forces pour la réconciliation, la démocratie et la paix – Mali ko, le Front pour le Mali et la République (Fmr) Joko ni Maya et le Regroupement IBK Mali 2012. Les chefs de file de ces organisations et regroupements ont tenu à expliquer aux hommes de médias leur position par rapport aux propositions du président de la République.

Ainsi, pour Bocar Diarra, président du Regroupement IBK Mali 2012, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont depuis le coup d’Etat du 22 mars, les Maliens doivent essayer de se parler maintenant. Quant à Me Mountaga Tall, il dira que le souci de la Coalition n’est pas de faire la bataille pour quelqu’un, mais de demander le respect des textes fondamentaux. « Nous n’avons rien contre Dioncounda. Nous avons tous salué son arrivée et ses propositions des organes de Transition. Mais nous voulons seulement que chacun respecte les textes du Mali, c’est pourquoi nous pensons que l’acceptation de ces propositions doit être faite lors d’une concertation nationale » a-t-il affirmé.

Le chef de la Copam, Hamadoun Amion Guindo, lui, rappelle : «Nous avons dit aux membres de la société civile de concerter au plus vite possible les membres du gouvernement pour l’organisation d’une concertation nationale. Même ceux qui nous mettent la pression pour la formation d’un Gouvernement d’union nationale savent bien que cela ne peut pas se faire sans une concertation entre toutes les forces vives de la nation ».

Dans une déclaration, les membres de la Coalition ont affirmé que le Président de la République par intérim ne peut mettre en application les propositions qu’il a formulées sans la validation des forces vives de la nation dans le cadre d’une concertation nationale.

Par Ousmane Ballo et Habibatou Doumbia

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