Tâtonnements et amateurisme. Deux simples petits mots pour décrire ce que nous voyons tous, dans la gestion de la crise du nord, depuis sept(7) mois de règne du prince du mandé, Ibrahim Boubacar Keïta.
En effet, le cas de Kidal est d’autant plus lamentable que les Mnla et consort n’ont en réalité aucun des prétendus « soutiens » ou « appuis » de qui que ce soit, contrairement à ce qu’on semble faire croire au peuple malien. Et sans oublier aussi, la théorie du complot, et tous ceux qui par fierté mal placée, cherchent à dissimuler notre incapacité à régler cette question !
« Le Mnla est soutenu par la France ! »… C’est le refrain obsessionnel.
Un refrain qui comme toujours, permet de rendre quelqu’un d’autre responsable de nos propres carences… La connerie n’ayant pas hélas de limites, on attend de là et de par ci : « Le Mnla est une création de la France », ou « le Mnla est financé par la France », ou encore « Le Mnla est armé par la France !»
Or, le porte-parole du Mnla, il y a à peine 2 ou 3 mois, crachait son venin et son amertume sur la France qu’il accusait « de Trahison » et à qui il reprochait de ne pas bouger le petit doigt pour aider les «azaouadiens» en quoi que ce soit.
Et ces mêmes Mnla, sont « tellement » aidés, appuyés, financés, armés et que sais-je encore, qu’ils sont obligés de courir partout implorer. le soutien de quelqu’un !!! Du Maroc à l’Italie, de l’Italie à la Suisse, de la Suisse à la Russie, ils sont obligés d’aller pousser la chansonnette du glorieux Azawad, et partout en occident, on les écoute poliment. La suite on la connait. Ils repartent bredouilles ! Hormis un député idéaliste (qui les avaient soutenu à l’époque), ils sont « grillés » partout en Occident, et dans le temps, il n’est pas à exclure de voir certains de leurs leaders figurés en bonne place sur les listes des criminels de HRW, Amnesty, et la CPI !
Autant dire que l’argument bidon du Mnla soi disant soutenu, et tout comme celui du président IBK soi disant soumis à des « pressions étrangères » ne peut plus satisfaire que ceux qui ne comprennent rien, ou ceux qui ne veulent surtout pas comprendre.
L’incapacité est bel et bien dans le camp des nouvelles autorités, et en dépit de ses déclarations et de ses postures «index dressé », IBK démontre aussi bien aux maliens qu’à la communauté internationale qu’il n’est absolument pas « de taille » à régler le problème du nord. ce qui fait que le peuple malien assiste, selon le président du Parena (parti pour la renaissance nationale) Tiébilé Dramé, chaque jour à des déclarations contradictoires du Kankeletigui IBK sur la question du Nord : « un jour, nous ne négocierons pas avec des groupes armés » ; « Un autre jour, on nous oblige à négocier avec des hommes qui ont pris les armes contre leurs pays », « et plus récemment, nous disons que nous sommes prêts à négocier ».
Dans tous les cas, sept moins durant, force est reconnaitre que, le peuple malien n’a vu que des déclarations qui se contredisent que « des yoyos » du locataire de Koulouba. Tantôt, nous ne voulons presque plus de la médiation de la CEDEAO ; Et nous voulons la facilitation de l’Algérie. Nous accueillons également les bons offices du Maroc. Toute chose qui démontre manifestement que le président IBK manque de lignes directrices dans la résolution de la crise du nord. Alors que, c’est la question la plus grave du pays. A cet effet, elle (la crise du nord) a besoin d’une stratégie clairement conçue et mise en œuvre avec la fermeté nécessaire. Le président de la république, IBK, donne l’impression de trainer les pieds. Une situation qui n’est pas acceptable.
Aliou Agmour