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Aly Nouhoun Diallo prend la défense de Zahabi contre les groupes armés : « IBK a bien fait de le nommer ministre de la réconciliation… »
Publié le jeudi 8 mai 2014  |  Le Matin


© aBamako.com par mouhamar
Journée parlementaire de l`Adema-Pasj
Bamako, le 18 janvier 2014 à l`hôtel Radisson-Blu. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali- Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-Pasj) a réuni ses 16 nouveaux élus pour les former sur leur nouvelle mission de député.


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Si les groupes armés ont rejeté le plan du ministre de la réconciliation nationale Zahabi Ould Sidi Mohamed tout en le qualifiant de « traitre ». Pis, ils ont même affirmé qu’il ne le reconnaît pas comme négociateur. L’ancien président de l’Assemblée nationale, Aly Nouhoun Diallo, pense autrement. Pour lui, le président IBK a bien fait de choisir Zabi comme ministre de la réconciliation. Et pour cause !

« Zahabi est la personne la mieux indiquée pour mener à bien la réconciliation. C’est un ancien rebelle qui, a pris des armes certes, mais n’a jamais demandé une indépendance ou autonomie », a déclaré d’entrée de jeu l’ancien président de l’Assemblée nationale lors de la conférence de presse du conseil national de la communauté bellah. Avant d’ajouter : « Je connais très bien Zahabi et c’est un homme de conviction. Un homme qui, a, par amour pour son pays, compris que les armes n’amènent à rien. Et de ce fait, il s’est répandit ».

A l’en croire, le président de la république, Ibrahim Boubacar Kéïta, a vu juste en choisissant Zahabi comme ministre de la réconciliation. « Zahabi est un homme qui maîtrise le terrain de la réconciliation pour avoir travail auprès des Etats-Unis dans le processus du maintien de la paix dans plusieurs pays africains. Alors qui mieux que lui(Zahabi) pour mener à bien le processus de la réconciliation au Mali », a expliqué l’ancien président de l’Assemblée nationale. Zahabi et moi, poursuit-il, sommes rencontrés dans plusieurs pays et je sais que c’est un homme qui peut mener à bien la difficile tâche à lui confier par le président de la République IBK, à savoir recoudre le tissu social déchiré.

« Et quand Zahabi décide de faire quelque chose, il le fait, et personne ne peut l’arrêter », a conclu le professeur Alioune Nouhoun Diallo.

Aliou Touré

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