Un sous-officier français du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi a été tué en opération dans la nuit de mercredi 7 à jeudi 8 mai au Nord du Mali.
La mort d’un légionnaire annoncé jeudi 8 mai par l’armée porte à huit le nombre des soldats français tués au Mali depuis le lancement le 11 janvier 2013 de l’opération militaire française Serval.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a précisé sur RMC et BFM TV que le militaire avait tué par « un engin explosif improvisé ». Le président François Hollande, a exprimé sa « profonde tristesse », saluant le « sacrifice de ce légionnaire français », selon un communiqué de l’Élysée.
fin de la « guerre frontale »
« En ce jour de commémoration de la victoire du 8 mai 1945 », le chef de l’Etat a renouvelé « sa totale confiance aux forces françaises engagées aux côtés des Maliens et des forces des Nations-Unies pour continuer à lutter contre les groupes armés terroristes ».
Ces groupes, a-t-il souligné, « tentent de soumettre les populations à leur idéologie destructrice en les privant de leur droit à la sécurité et au développement ».
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a par ailleurs indiqué que l’opération Serval au Mali était « en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale contre les groupes jihadistes ».
réorganisation
« Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme », a expliqué le ministre, précisant qu’un millier de soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3000 autres sur la « bande sahélo-saharienne ».
Selon le ministre, « il restait au Nord la volonté d’un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer, ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n'ont rien à perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali , bien au Nord et dans l’Adrar des Ifoghas ».
La Croix avec AFP