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Le président de l’Assemblee nationale du Niger : A propos d’une intervention militaire au Mali
Publié le mercredi 15 aout 2012  |  L'Indépendant




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« C’est un devoir pour le Niger plus que tout autre pays d’intervenir au Mali pour chasser les groupes armés » dixit Hama Amadou

Dans un bref entretien accordé à la télévision nigérienne, le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou n’a pas fait mystère de la volonté du Niger d’envoyer des troupes au nord du Mali pour chasser les groupes armés.

Le président du parlement a déclaré que c’est un devoir pour le Niger plus que tout autre pays d’intervenir au nord du Mali, d’apporter son soutien et d’enrayer le banditisme dans la bande sahélo-saharienne. Répondant à une question du journaliste, Hama Amadou a déclaré que le Niger n’a pas besoin de soumettre la question d’une intervention militaire aux parlementaires nigériens. C’est une décision collégiale prise par la CEDEAO et nous avons le devoir d’y aller. Nous avons beaucoup de choses en commun avec le Mali.

Cette réaction du président de l’Assemblée nationale du Niger intervient seulement quelques jours après l’annonce par la Mauritanie de ne plus envoyer de troupes au nord du Mali. Une réaction qui a pris de court des observateurs avisés.

Beaucoup n’arrivent pas à comprendre que la Mauritanie connue pour ses raids à l’intérieur du Mali refuse quand il s’est agi d’y envoyer des troupes dans le cadre de la MICEMA pour chasser les islamistes. S’agissant de la non participation du Sénégal, le président Hama Amadou a dit comprendre cette position ajoutant que « Le Sénégal a constamment besoin de ses troupes surplace en raison de la rébellion qui sévit dans la zone de Casamance ».

Depuis la partition de fait du Mali, le Niger a attiré la communauté internationale sur le risque d’islamisation de la bande sahélo-saharienne et s’est toujours montré partisan d’une intervention militaire. Le ministre des affaires étrangères, Mohamed Bazoum, l’a maintes fois dit, au cours de ses sorties.

« L’option militaire est la seule qu’il y a lieu de retenir, lorsqu’il s’agit de se battre contre Aqmi et tous ceux qui accepteraient d’être associés avec cette organisation jusqu’au bout » a précisé le ministre. Avant d’ajouter que « si c’est à l’échelle de la Cédéao, qu’on doit mobiliser 10 000 hommes, le Niger aura son quota. Si c’est une option plus légère de 3 000, le Niger aura son quota, qui fera une option plus importante. Mais pour des raisons évidentes de sécurité intérieure, nous serons prêts à toutes les formes d’engagements qui nous seront assignées ».

Notons que depuis la chute des trois principales villes du pays, 600 militaires maliens en majorité de touareg se sont repliés au Niger sous les ordres du colonel Gamou. Plus de 200 kilomètres séparent le nord du Mali de Niamey.

Abdoulaye DIARRA

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