A l’invitation de l’UNESCO et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Mali a pris part le 5 mai dernier à New-York au débat thématique de haut niveau de la 68è Assemblée générale sur la culture et le développement durable dans l’agenda de développement post 2015 au siège des Nations Unies. La délégation malienne était conduite par le ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo.
Devant ses homologues d’autres pays, notre ministre a exposé la vision et la volonté du Mali de faire de la culture, un pilier du développement socio-économique. Elle a rappelé à ce propos les conséquences néfastes de la crise sur les richesses et le potentiel culturel du Mali et ses incidences dommageables sur les acteurs du secteur, qu’ils soient du nord ou du sud du pays. Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo a présenté les grands axes retenus par le gouvernement pour introduire la culture dans les politiques sectorielles de développement.
Ce débat thématique à l’ONU a offert à notre pays une tribune pour remercier ses partenaires qui, sous le leadership de l’UNESCO et de l’ONU, ont aidé à préserver les trésors culturel du nord du Mali et continuent d’apporter un soutien apprécié à la reconstruction culturelle et au processus de réconciliation du pays.
En marge de ces échanges, le ministre de la Culture a représenté le Mali au panel de discussion organisé par l’OIF sur le thème : « la culture, moteur de développement économique : expériences et succès ». Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo a souligné, à cette occasion, l’importance de la culture pour l’économie malienne, la volonté de notre pays de renforcer l’impact économique de la culture à travers la professionnalisation du secteur, la définition d’un cadre institutionnel propice, la lutte contre la piraterie et surtout, à travers un plan d’investissement dans l’architecture culturelle au Mali.
Le ministre a mis à profit sa présence à New York pour nouer des contacts fructueux avec ses homologues africains, européens et américains, de même qu’avec de hauts responsables de l’UNESCO, de l’OIF et les acteurs de la culture de la ville de New York. Tous ont marqué un intérêt singulier pour le riche patrimoine malien.
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