(AMAP/09/05) Deux roquettes ont été tirées sur Gao dans la nuit du 7 au 8 mai vers 1 heure du matin. L’un des projectiles a chuté dans le village de Baboundié dans la commune rurale de Gounzourey non loin de l’aéroport de Gao. Il a soufflé les bâtiments de la direction du second cycle de l’école fondamentale, sans faire de victime.
Heureusement, les locaux étaient vides à cette heure avancée de la nuit. On n’ose même pas imaginer la scène d’horreur que l’engin aurait pu causer s’il était tombé en plein jour en présence des enseignants et des élèves.
Le point d’impact du deuxième obus n’a pas été localisé. Selon les différents responsables de la zone de défense n° 1, les 2 tirs sont encore partis de la zone de Battal dans la commune rurale de Sonni Ali Ber à 15 km environ de Gao ville. Cette zone a été identifiée depuis longtemps comme étant l’endroit que les terroristes choisissent habituellement pour procéder au lancement de leurs engins de mort. On ne compte même plus le nombre d’obus tirés sur la ville à partir des faubourgs.
Il est temps que les forces armées nationales, les forces onusiennes et les soldats français de Serval, tous présents à Gao, trouvent les moyens d’empêcher ces tirs d’obus à répétition. Les terroristes, réduits à des poses de mines et des lancements d’obus sur les localités, veulent simplement prouver qu’ils conservent encore une capacité de nuisance.
A. B. Cissé