La Direction de l’information des relations publiques des armées (DIRPA), après publication de notre article sur le sort réservé aux avions de l’opération « Sandiji », a tenu à donner quelques précisions. Selon le porte-parole adjoint de la Dirpa le Colonel Souleymane Dembélé, l’armée de l’air n’a pas l’intention de s’accaparer des avions de cette opération qui appartiennent à l’Etat, ni de mettre fin à l’opération pluie provoquée, mais plutôt de contribuer à leur assurer une bonne gestion.
Cette réaction fait suite à la publication dans nos colonnes de l’article intitulé opération pluie provoquée « les avions dans le patrimoine de l’armée de l’air ».
Pour le Colonel Dembélé contrairement aux fausses rumeurs que certains ont fait véhiculer comme une trainée de poudre, l’armée de l’air, dans le souci de mener à bien sa mission régalienne de sauvegarde de l’intégrité territoriale, souhaite utiliser ces appareils comme moyen de reconnaissance.
Mieux, au lieu de solliciter chaque fois le soutien de la Minusma pour le déplacement du personnel gouvernemental, pour des questions de souveraineté, ces appareils peuvent être mis à contribution a-t-il indiqué. Selon les explications fournies par le colonel Dembelé, les appareils qui sont de type « King air » sont très adaptés pour ces types de mission.
Aussi a t-il martelé, au lieu que ces appareils restent cloués au sol pendant une bonne partie de l’année car l’opération pluie provoquée ne dure que 3 mois, ce qui constitue un manque à gagner, ils peuvent effectuer ces vols. Pour lui, l’armée de l’air ne veut empiéter sur l’intérêt de personne. Bien au contraire, les pièces d’un avion ne sont pas liées à l’usure de l’avion, mais à une date d’expiration où il est recommandé de changer les pièces.
Durant le temps de vol, les avions seront pilotés par des pilotes de l’armée de l’air à moindre coût. Et la maintenance sera assurée par l’armée de l’air avec le soutien de l’Anac. Encore une fois, aucune intention de mettre du plomb dans les ailes de l’opération pluie provoquée qui est une mesure salutaire pour nos paysans.