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Le Colonel-major Ibrahima D. Dembélé l’a déclaré hier à la fin de la réunion du Comité des chefs d’État-major de la Cedeao: « Il n’y aura pas de troupes de la CEDEAO à Bamako, mais seulement sur le front »
Publié le mercredi 15 aout 2012  |  L'Indépendant


Clôture
© aBamako.com
Clôture de la réunion extraordinaire du Comité des Chefs d`Etat-major de la CEDEAO
14/08/2012. Bamako. EMP. Mme Salamatu Hussaini-Suleiman, Commissaire chargée des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité.


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La réunion extraordinaire du Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO a clos ses travaux hier tard dans la soirée à l’Ecole de maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye par d’importantes décisions portant sur la résolution de la crise au nord du Mali. Même si aucun communiqué n’est venu sanctionner ladite rencontre, le chef d’Etat-major général de l’armée malienne, le Colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé a tenu à éclairer la lanterne des journalistes en animant un point de presse improvisé. Au cours duquel, il a précisé que le point 1, relatif à l’envoi des troupes de la CEDEAO pour la sécurisation des institutions de la République (à Bamako), a été rejeté par la partie malienne. Quant aux phases 2 et 3, relatives à la réorganisation, à l’équipement, à la formation des forces armées et de sécurité du Mali et à la reconquête du nord, il y a eu une convergence totale de points de vue entre le Mali et la CEDEAO.

Ce sont trois points qui étaient à l’ordre du jour de cette réunion de deux jours qui a clos ses travaux, hier tard dans la soirée, à l’Ecole de maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye (EMP). Comme on s’y attendait, le premier point, qui concernait l’envoi de troupes de la CEDEAO pour la sécurisation des Institutions de la République (à Bamako), a été rejeté par la partie malienne. Car, en ce qui concerne cette première phase, selon le chef d’Etat-major général de l’armée malienne, le Colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé, » le président de la République par intérim, dès son retour de Paris, avait notifié qu’il faisait confiance aux forces armées et de sécurité du Mali pour la sécurisation des institutions de la République « . De ce fait » cette phase n’aura pas lieu « , a-t-il ajouté. En lieu et place, nos forces armées et de sécurité bénéficieront d’un » soutien en équipement, en expertises et en savoir-faire technique qui leur manquent « .

En ce qui concerne la phase 2, elle est relative à la réorganisation, à l’équipement et à la formation de nos forces armées et de sécurité. Cette phase a été retenue par la réunion. De même que le point 3 qui a trait à la reconquête du nord. Sur ces deux points, il y a eu une convergence totale de vue entre le Mali et la CEDEAO. Il y aura, toutefois, en amont, a souligné Ibrahima Dahirou Dembélé, « un travail de négociation « . Avant de préciser , » là encore, ce sont les troupes maliennes d’abord. Personne ne fera cette guerre à la place du Mali. Les autres viendront en appui, surtout en aviation, en logistique si c’est nécessaire ».

Combien d’hommes viendront de la CEDEAO ? A cette question, le chef d’Etat-major général de l’armée a dit qu’ » après cette phase de planification, il restera à déterminer la quantité des forces (de la CEDEAO) nécessaires pour la reconquête du nord. On aura besoin de 2 à 3 bataillons (un bataillon variant de 600 à 800 éléments selon les pays) « . Pour le chef d’Etat-major général, il » n’y aura pas de troupes de la CEDEAO à Bamako, mais seulement sur les lignes de front « .

Quant à la Commissaire chargée des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, Mme Salamatu Hussaini-Suleiman, elle a souligné que cette rencontre a été très riche. » Le Comité a écouté puis recensé les besoins du Mali. Il tiendra compte de la réalité et transmettra les conclusions de la réunion aux instances supérieures de la CEDEAO « .

Comme on le voit, cette réunion constitue un grand pas en avant dans la voie de la reconquête des régions nord de notre pays occupées depuis mars par des séparatistes, des terroristes et de djihadistes. Avec la nomination prochaine du gouvernement d’union nationale, il est à espérer que le Mali, avec l’appui de ses partenaires, va très bientôt recouvrer sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. En tout cas, après cette rencontre, on peut sans doute affirmer que le fil du dialogue est durablement rétabli avec la CEDEAO.

Mamadou FOFANA

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