Le « cancre » des professeurs maliens, cet homme qui n’a jamais su profiter des occasions qui s’offrent à lui, pour s’exprimer publiquement. On se demanderait si ce qu’il a à dire est crédible auprès du peuple malien ? Il s’agit en l’occurrence du Pr. Issa N’Diaye, qui a cru bon de s’adonner à une campagne de dénigrement visant à saborder les efforts des maliens, les vrais patriotes de ce pays qui, comme un seul homme, et unis derrière leur Président, le Président IBK, tendent de tirer notre « Maliba » vers le haut. Sauf que le Pr. Issa N’Diaye, à l’image de ses semblables tourmentés par leurs « égo » surdimensionnés dans leurs « petites têtes », et prenant mal qu’il insulte tout un peuple, le peuple malien !
Ce vaillant peuple qu’on pensait, tombé pour ne plus se relèver. Mais qui, comme l’ancête Soundjata, a su se relever, et avec la manière, au grand dam des « Néron » d’ailleurs et d’ici, au sinistre dessein comme Issa N’Diaye. Et qui est le Pr. Issa N’Diaye, pour qu’il ose s’en prendre à la ferté du Mali incarnée aujourd’hui par le Président Ibrahim Boubacar Kéita ? Rien ! Rien qu’un piètre politicien en manque de repères, digerant mal sa descente aux enfers, pour s’être fait otage de son réfus de voir l’ »excellence » en déhors de sa personne, de s’enrichir dans la « différence » des autres. D’avoir de l’humilité de reconnaître les « mérites » des autres..
Nous n’irons pas loin, car voilà tout ce qui constitué le propre et le fuguré des « hommes faibles ». Venons en donc à la tribune du Pr. Issa N’Diaye, une reflexion qui va du néant, puisque débutée par des propos du combattant Ibrahima Ly, tenus il y a de cela 40 ans.
En se basant sur ces propos d’Ibrahima Ly, le Pr. Issa N’Diaye ne fait rien d’autre qu’insulter la mémoire de cet illustre intellectuel que ni matraque, ni les canons de la soldatesque de l’époque n’ont pu détourner de sa conviction que « la démocratie reste la seule voie du salut pour le peuple malien ».
Conviction pour laquelle il a subi des humiliations de toutes sortes conviction pour laquelle il est mort, l’âme en paix ! Peu de ceux qui se disent “démocrates », où « acteurs de l’avènement de la démocratie », comme le Pr. Issa N’Diaye, peuvent se prévaloir d’une telle foi. Si la révolution de mars 1991 n’avait pas eu lieu, des chantres de la liberté comme Ibrahima Ly seraient morts pour rien ! Or à lire Issa N’Diaye, on a l’impression qu’il récuse cette démocratie chèrement acquise avec le sang des martyrs.
Le Pr. Issa n’Diaye se perd dans les conjectures, car souffrant des ressentiments qu’il éprouve de voir le Président IBK aimé par son peuple, ce peuple qui a cru en lui, et pour lequel il fait le serment de restituer au Mali sa dignité d’antan. Non, Professeur, les maliennes et les maliens n’ont raté aucune occasion offerte par l’histoire pour changer la donne, et partant leur destin en tant que pays. Vous accusez IBK d’autisme, alors que vous mêmes vous faites preuve de cécité intellectuelle.
En effet, à vous lire, on se rend compte que vous n’avez rien saisi du message envoyé par le peuple malien aux ennemis d’au- dedans et à ceux d’en dehors du Mali le soir du 11 août 2013. Celui que le peuple décide de faire rendre maître de son destin, en choisissant IBK. Non, professeur, encore non, le peuple malien ne se reconnaît pas dans cette « génération maudite » que vous évoquez.
Et pas de doute que pas un seul de vos camarades de génération ne se reconnaît dans cette « génération maudite » que vous évoquez ! Non professeur, il y a des lâches parmi les Maliens, des lâches comme vous, toujours en recule à chaque fois qu’il s’agit pour les Maliens d’avancer. Il y’a parmi des maliens, des gens qui rampent comme vous, à chaque fois qu’il s’agit des besoin de leur ventre.
Professeur, ce sont des gens comme vous qui ne cessent d’insulter les maliens, qui ne cessent de perturber les maliens, et qui cherchent à casser l’élan patriote qu’ils ont amorcé depuis le 11 août 2013, qui ont trahi et qui continuent de trahir le Mali. Professeur, pourquoi aller chercher des poux à Alpha Oumar Konaré, ce patriote qui a tout donné au Mali, et qui, contrairement à ce que vous insinuez, se garde de perturber la tranquillité de ceux qui ont à présent la charge de bâtir notre Maliba.
Quid de vous ? Qu’avez-vous apporté au Mali. Si ce n’est de passer votre temps à le dépeindre, et à le présenter comme un « pays voyou ». Professeur, vous insultez les pères fondateurs de la Cedeao quand vous traitez cette organisation qui fut tout temps mobilisée, qui reste mobilisée aux côtés du Mali, comme « instrument docile de la France et des occidentaux ». Professeur, pensiez- vous pouvoir écrire ces diatribes qui prouvent que vous ne voyez aucun méritant en dehors de votre personne, quand des hommes et des femmes, sous la conduite de Dioncounda Traoré, n’avaient déblayé le terrain, et permettre ainsi la tenue des élections historiques de 2013 ? Elections ayant consacré la renaissance du Mali !
A défaut de leur dire merci, de grâce, ne les insultes pas ! « Même élu à 77%, quelle est la légitimité réelle d’un président et des autres institutions republicaines dans un pays où le corps électoral représente à peine 10% de la population ? », s’interroge le Pr Issa N’Diaye. La reponse, professeur, est toute simple. La légitimité du Président et des institutions républicaines vient des suffrages de ces moins de 10% de la population qui valent 100 fois mieux que les plus de 90% de la population qui refusent de voter. Donc d’user de leur devoir de citoyens modèles, aimant son pays !
Par, ailleurs, l’élection d’IBK, pour tout malien digne, ne saurait être considéré comme une « occasion ratée ». Que l’ancien Premier ministre, Oumar Tatam Ly, démissionne, c’est son droit ! Pour autant, le Mali ne va pas s’arrêter. Professeur, l’espèrance des maliens tient de la foi inébranlable qu’ils ont en leur patrie, cette patrie pour laquelle ils sont prêts à faire face à tous les risques. Mais nul ne s’en prendra à cette patrie, tant que le dernier malien n’ait rendu son dernier soufle. « Débout sur les ramparts, nous sommes resolus à mourir pour le Mali ». Que le malien qui n’a pas encore compris cela s’interroge sur sa nature !
Le Professeur Issa N’Diaye manque de courage, quant il parle des politiciens, et des hommes au seind e l’appareil d’État « Se livrant une bataille féroce pour le contrôle des réseaux et des routes du trafic d’armes et de drogue ». Il auriat été un “homme”, s’il avait publié la liste de ces « gens tirant bénéfice de l’argent de la drogue ». Hélas ! Nous n’allons pas, comme le Pr. issa N’Diaye, « gifler » la vaillante armée malienne en la traitant d’ »armée de mercenaires ». Nos soldats sont des hommes de valeur attachés à leur patrie. Cette patrie pour laquelle nombre d’entre eux ont sacrifié leur vie à Konna, à Diabali, à Tombouctou, Gao, Kidal, Aguel- Hoc… Cette patrie pour laquelle ils sont toujours au front.
Ces soldats qui bravent soleil, pluie, chaleur et tous les dangers, et qui passent des nuits blanches, pour que le Pr Issa n’Diaye dorme paisiblement à Bamako. Vanité quand tu nous tiens ! Enfin, une dernière question : entre le Président IBK et le Pr. Issa N’Diaye, qui fait preuve d’autisme politique ? Chers lecteurs, excusez surtout pour la comparaison, car serait-ce d’accorder trop d’importance à Issa N’Diaye. Pour vous aider dans la réposne à la question, voilà la définition de l’ »autisme » : « Touble psychologique caractérisé par un repli pathologique sur soi, accompagné de la perte du contact avec le monde extérieur ». Jugez-en donc !
Assane Sy DOLO
