Le lancement de la 7ème promotion de l’APEJ a été une aubaine pour les populations de Koulikoro pour remettre au président de la République l’éternel cahier de doléances qui n’a jamais été satisfait à nos jours. A savoir, la réparation de la route Bamako-Koulikoro, la construction du pont sur le fleuve Djoliba au niveau de Kayo et la réouverture de l’usine Huicoma.
Si les populations de Koulikoro sont sorties massivement le jeudi dernier pour réserver le meilleur accueil possible au président IBK, c’était certainement dans l’espoir qu’il daigne, en retour, prendre en compte leurs préoccupations en ce qui concerne l’état de dégradation de la route Bamako-Koulikoro et surtout la réouverture de l’usine Huicoma. En effet, de la capitale des 3 caïmans à la cité du Méguetan, les populations sont sorties sur tout le parcours pour saluer le passage du président de la République. Obligeant en maints endroits le cortège présidentiel à s’arrêter pour permettre à IBK de prendre un bain de foule en cette période de canicule où cela ne peut faire que du bien…sur le plan politique notamment.
Nous avons été témoin, ce jour-là, des scènes de liesse populaire qui ne peuvent que revigorer un président de la République assailli par de multiples défis aussi prioritaires les uns que les autres. S’y ajoute que les populations piaffent d’impatience de voir Kidal libérée et le coût de la vie devenir moins cher, entre autres.
A côté de ces préoccupations nationales, Koulikoro, qui souffre énormément de sa proximité avec Bamako, a ses problèmes spécifiques à résoudre et qui attendent dans un cahier de doléances qui avait été soumis à tous les candidats à la présidentielle de 2013. Sorti victorieux de cette compétition, il appartient dorénavant au président IBK d’en faire son problème. Raison pour laquelle au cours du lancement de la 7ème promotion de l’APEJ à Katibougou dans la cité du Méguétan, le maire n’est pas parti par quatre chemins pour poser ce cahier de doléances constitué seulement de trois points, à savoir : refaire la route, Bamako-Koulikoro, construire un pont sur le fleuve Djoliba au niveau de Kayo pour désenclaver la localité et surtout procéder, sans délai, à la réouverture de l’usine Huicoma (huile, savons, tourteaux…) dont la fermeture, intervenue en mai 2009, a jeté des milliers de chefs de famille dans la rue avec des conséquences incalculables pour l’économie locale. Même si IBK n’a pas directement répondu aux soucis exprimés par l’édile, les populations de Koulikoro espèrent en tout cas qu’il en a pris bonne note.
Ce qui évitera naturellement l’organisation de la marche Koulikoro-Koulouba qui est envisagée par une partie de la jeunesse pour remettre au président IBK l’éternel cahier de doléances…Avec l’espoir qu’avec lui, il y aura une solution.