Forces armées et de sécurité : La métamorphose en cours #aBamako

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Forces armées et de sécurité : La métamorphose en cours

Publié le mardi 13 mai 2014 | L’Essor

© aBamako.com par A.S
Visite de Soumeylou Boubèye Maïga dans les garnisons
Bamako, le 13 mai 2014. KATI et base 101. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga a visité hier dans ces garnisons,, et a pu vérifier ces évolutions positives.

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Les évolutions positives sont palpables dans les camps militaires de Kati et Bamako et au niveau de la formation. Le changement est bien une réalité au sein des forces armées et de sécurité. Il est palpable dans les camps militaires. En tout cas dans ceux de Kati et Bamako. En visite hier dans ces garnisons, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, a pu vérifier ces évolutions positives. Commencée le matin par le camp militaire de Kati, la visite s’est achevée dans l’après-midi par la Base 101 de l’Armée de l’air à Sénou.

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants entendait ainsi faire le point des nouvelles acquisitions de matériel militaire, notamment en matière de logistique. Soumeylou Boubèye Maïga a en même fait le constat de l’évolution des différentes formations théoriques et pratiques en cours dans les centres de formation basés à la Garde nationale, à la Gendarmerie, au Génie militaire, au Service national des jeunes (SNJ) et à la Base 101.

Le ministre a donc entamé sa visite par le camp militaire de Kati. Ici, l’on peut compter des dizaines de camions citernes (pour carburant et eau) et de transport de troupes. Ces camions citernes permettent aux hommes en opération de tenir longtemps sans être ravitaillés. On le sait : la logistique est primordiale pour les troupes qui opèrent dans des zones enclavées.

La « Grande muette » n’a évidemment pas souhaité communiquer sur la quantité de matériel logistique acquise récemment. Elle a juste souligné que l’achat des ces engins a été réalisé sur le budget national. Pour donner une idée des besoins, des responsables militaires ont fait remarquer que la chaîne logistique est longue de 2 660 km, de Nara dans la Région de Koulikoro à Tessalit dans la Région de Kidal en passant par Tombouctou et Gao.

Une autre évolution au niveau des forces armées et de sécurité, et non des moindres, est la formation à la fois théorique et pratique. Elle concerne plus 4 000 éléments, tous grades et corps confondus. Après cette première vague, 4 000 éléments puis 2 200 autres seront formés plus tard. Les responsables militaires assurent que toutes les dispositions sont prises pour que les conditions matérielles soient satisfaisantes et pour maintenir haut le moral des troupes.

Dans les installations de l’École de gendarmerie de Faladié, trois formations sont dispensées par des officiers de la MINUSMA pour l’Ecole d’état-major de la gendarmerie, la Cour suprême et les officiers de police judiciaire (OPJ). En tout, une trentaine d’éléments des différents corps des forces armées et de sécurité maliennes y suivent des cours. La durée de la formation est de trois mois.

La gendarmerie est un auxiliaire de la justice, a expliqué le lieutenant-colonel Mahfouz Ould Nabo, le chef du groupement d’Unité de réserve ministérielle. Ce groupement prend en charge des hommes, les motos et les chiens policiers. Ses hommes, assure-t-il, peuvent aujourd’hui intervenir dans n’importe quel point de la ville de Bamako dans un temps maximum de 30 minutes. La gendarmerie a désormais des piquets à des endroits stratégiques de la capitale pour pouvoir intervenir à temps.

Le ministre Soumeylou Boubèye Maïga a pu assister à un exercice de simulation au cours duquel, un homme armé qui avait pris en otage un passant, a été mis hors d’état de nuire.

A. DIARRA

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