Le Centre National d’Information et de Documentation de la Femme (CNDIFE) a abrité, le samedi 10 mai 2014, la rencontre d’échange du Cadre de concertation des femmes de partis politiques (Ccfpp) sur le processus de plaidoyer en vue de l’institutionnalisation de la parité Homme-Femme dans les instances de prise de décision. Cette rencontre, organisée par l’ONG Wildaf/Mali en collaboration avec l’Aide de l’Eglise Norvégienne (AEN), a vu la participation de Mme Daou Oumou Dembélé, présidente du Ccfpp, de Boua Sidibé, Coordinateur programme des régions nord Mali (Wildaf/Mali) et de plusieurs autres personnalités. Au cours des échanges, les femmes ont souhaité l’adoption d’une loi sur l’égalité des sexes au Mali.
Depuis belle lurette, les femmes maliennes se sont engagés pour avoir la parité homme-femme ou à défaut un quota de 30% de représentativité des femmes dans les instances de prise de décision. La dernière activité pour que cela soit remonte au week-end dernier au Centre National d’Information et de Documentation de la Femme. Les femmes des partis politiques s’y sont retrouvées pour échanger afin de dégager les pistes de réflexion. La présidente du Cadre de concertation des femmes de partis politiques (Ccfpp), Mme Daou Oumou Dembélé a souhaité la bienvenue à tout le monde.
Avant de signaler que le combat pour l’égalité des sexes est la suite logique de l’atelier d’élaboration du plan d’action de plaidoyer pour la parité tenue à Bamako les 18 et 19 décembre 2013. « Il faut que nous soyons regrouper car c’est la femme politique qui gère le pays », a-t-elle dit. Boua Sidibé, Coordinateur programme des régions nord Mali (Wildaf/Mali) a fait savoir que l’objectif de la rencontre est d’informer et de sensibiliser sur le processus de plaidoyer en vue de la parité des fonctions électives, semi électives et nominatives. Avant de lancer un appel aux autorités maliennes d’adopter une loi sur l’égalité des sexes.
« Les femmes sont nombreuses mais n’arrivent pas à s’entendre pour que la parité soit une réalité au Mali. Il faut une seule vision des femmes. Si les femmes des partis politiques sont d’accord, il y’aura une solution au problème », a-t-il dit. Au cours des débats, les femmes avaient du mal à accorder leurs violons concernant la parité ou le quota. Elles ont quand même souhaité une meilleure participation des femmes lors des prochaines élections municipales.
Aguibou Sogodogo