Le ministre de la Défense et des anciens Combattants, Soumeylou Boubèye Maïga en compagnie d’une forte délégation était en visite de terrain le lundi 12 mai dernier, dans plusieurs sites abritant des installations militaires.
L’objectif de ce déplacement était de s’enquérir des conditions matérielles et morales de nos troupes. C’est dans ce cadre qu’il a d’abord supervisé l’acquisition de 34 véhicules d’allègement et de transport stationnés à la Direction des matériels, des hydrocarbures et de transport de l’armée (DMHTA). Avant de se rendre à la garde nationale, au génie militaire, aux écoles de la gendarmerie nationale où il a constaté la formation accordée à nos militaires en vue de les préparer à rejoindre le front.
Rappelons que l’équipement mis à la disposition de l’armée est composé de 19 camions de transports de vivres de 5 tonnes, 3 citernes à eau de 12 litres, 5 citernes de stockage à hydrocarbure de 18 milles litres, un tracteur et 2 ambulances. Ainsi, après la phase de reconquête de la quasi-totalité du territoire national marquée par l’acquisition de matériels de guerre, les autorités maliennes ont jugé bon d’assurer le contrôle de ces zones en mettant l’accent sur ces véhicules d’allègement et de transport.
Et ce, afin de marquer la présence effective de l’armée pour prévenir toute velléité de retour des narco-jihadistes. Ces 34 véhicules sont entièrement financés sur le budget national. Dans une déclaration accordée à la presse, le ministre Soumeylou Boubèye Maïga a indiqué que ce matériel permettra à l’armée de se déployer sur toute l’étendue du territoire national.
C’est ainsi qu’il a jugé cette acquisition très importante en raison de la mobilité et l’autonomie qu’elle peut apporter à nos soldats. Par ailleurs, les autorités du pays entendent mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités de nos troupes à travers des formations dans diverses disciplines. C’est ce qui justifie le déplacement du ministre de la Défense et des anciens Combattants, Soumeylou Boubèye Maïga, pour observer la qualité des formations accordées aux militaires maliens. Ces formations sont non seulement assurées par les doyens de l’armée, mais aussi, et surtout des organisations partenaires telles que la MINUSMA, la force SERVAL, l’EUTM, etc.
Selon le ministre, la première vague de formation classique a concerné 400 hommes et dans les jours à venir 4000 autres seront formés pour s’ajouter aux premiers. Il est clair que dans cette phase de reconstruction que le pays vient d’amorcer, le renforcement des moyens de l’armée nationale ainsi que la formation des militaires seront au cœur des préoccupations.