IBK est en train d’étoffer son affaire. Ainsi, Zeïdane Ag Sidalamine pourrait bientôt rejoindre le cabinet de Modibo Kéita qui pilote le « machin » spécial du président de la République.
En haut lieu, on a estimé que seuls les Touareg ont les compétences nécessaires pour occuper certains postes. Surtout quand il s’agit de réconciliation nationale.
Chassé du ministère de la réconciliation nationale et du développement des régions du nord par l’ancien ministre, Cheick Oumar Diarrah, son successeur Zahabi Ould Sidi Mohamed a voulu le récupérer mais en aurait été empêché par le Premier ministre.
Et voilà qu’il réapparait, toujours sur la scène de la réconciliation. Cette prochaine nomination de l’ex-chef rebelle démontre surtout qu’IBK veut tirer toutes les ficelles.
Il nomme des cadres à des postes stratégiques mais continue à les tenir en laisse. Cela a commencé avec le Premier ministre Moussa Mara à qui on a imposé la quasi-totalité du gouvernement. Puis, à Zahabi Ould Sidi Mohamed on a imposé un secrétaire général dont il ne veut toujours pas.
A Modibo Kéita on vient d’imposer Zeïdane Ag Sidalamine.
A quoi sert-il de nommer des gens si on ne va pas jusqu’au bout de la logique qui veut qu’on laisse choisir et s’entourer des collaborateurs avec lesquels ils se sentent le plus à l’aise pour réussir leur mission ?
Réconciliation nationale : La danse des sorciers du Hcua
Le congrès du Haut conseil pour l’unicité de l’Azawad (Hcua), l’un des groupes armés touareg implanté à Kidal et dans sa région, reconnait, les accords de Ouagadougou, et reconnaît le drapeau malien » ; « Oui, également pour le dialogue avec Bamako », avec comme préalable, pour le Hcua, la libération de prisonniers. Dans le cadre des futures négociations, les touaregs armés demandent à la communauté internationale de désigner un médiateur, et que les discussions se déroulent dans un pays neutre.
Les responsables de ce mouvement veulent vraiment que le pays sorte pour de bon de la crise ou bien ils veulent maintenir le statuquo pour la réconciliation.
Car au moment où les autorités maliennes sont en train de tout mettre en œuvre pour une sortie de crise, ils viennent nous proposer d’autres schémas de sortie de crise. La désignation d’un médiateur et la tenue des pourparlers dans un pays neutre, ne sont pas la solution. Car si l’on a bonne mémoire, Ouagadougou était un pays neutre, malgré cela, les choses continuent de trainer.