Contrairement aux allégations du Premier ministre, Moussa Mara, devant l’Assemblée nationale, l’avion de commandement de l’ancien président, Amadou Toumani Touré, appartient bel et bien à la République du Mali. La Preuve.
C’est un site internet (www.airport-data.com) qui dévoile l’identité exacte du Boeing 727-2k5. Cet appareil appartient à la République du Mali. Il a été acheté sous la clairvoyance du président Amadou Toumani Touré. Moussa Mara avait présenté cet avion aux Maliens comme étant peu fiable et surtout ayant des origines douteuses. Il a affirmé devant les députés que l’ancien avion de commandement présentait des défaillances juridiques et techniques. Il est allé jusqu’à remettre en cause l’appartenance de cet appareil au Mali. Tout cela pour justifier l’achat d’un autre avion par IBK dans un contexte de crise.
Par ce fait, le Premier ministre Moussa Mara a créé la confusion. Les arguments qu’il a avancés sont battus en brèche par un site spécialisé qui apporte la preuve que l’avion acheté par ATT est bien enregistré au non de l’Etat malien.
Ce site décrit l’avion acheté par le Mali, sous la présidence d’ATT, dans toutes ses caractéristiques (voir fac-similé). C’est un Boeing fabriqué en 1980 (1980 Boeing 727-2K5C/N21853). Les données fournies font comprendre que l’avion, qui est un trimoteur, est enregistré au N° TZ-001.
Comme pour répondre à Moussa Mara, le même site indique que le propriétaire (owner, en anglais) n’est autre que la République du Mali.
Quant au statut actuel de l’avion : c’est un avion présidentiel (active as presidential flight).
Cette révélation vient aussi corroborer les propos de Tji Diarra qui avait affirmé que les documents de l’ancien avion existent bel et bien. Aujourd’hui, tous les Maliens ont la preuve que ce qui a été raconté sur l’avion dit d’ATT est très loin de la réalité.
Moussa Mara doit faire son mea-culpa et sanctionner, s’il le faut, ceux qui l’ont induit dans l’erreur. C’est pratiquement un mensonge d’Etat qui a été éventré. Et le chef du gouvernement doit en tirer les conséquences
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S.T.D