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Nouveau gouvernement : Alioune Guèye, le candidat du CNJ
Publié le vendredi 17 aout 2012  |  L'Indicateur Renouveau




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Il est le seul dont le CV a été envoyé au Premier ministre par le Conseil national de la jeunesse (CNJ) pour la constitution du gouvernement d’union nationale.


Le Conseil national de la jeunesse (CNJ) a été consulté par le président de la République par intérim, Pr. Dioncounda Traoré, en vue de la mise en place du gouvernement d’union nationale. Au cours de cette audience, les jeunes ont manifesté le vœu qu’on leur fasse confiance en leur confiant les hautes charges de l’Etat, histoire d’acquérir l’expérience en vue d’un bon passage de témoin entre l’ancienne et la nouvelle génération.

Cette requête fort pertinente n’est pas tombée dans des oreilles sourdes. En témoigne le communiqué de la présidence qui indiquait le samedi dernier que « les partis politiques avaient jusqu’au mardi 14 août 2012 pour faire parvenir les CV de leurs ministrables à la Primature et que le souhait était ardent que des noms de femmes et de jeunes y figurent ».

Pour avoir plus de chance de figurer parmi la quinzaine de ministères affectés aux partis et associations politiques, le Conseil national de la jeunesse a décidé de parler d’une seule voix. C’est ainsi que contrairement à des partis et structures politiques, il n’a envoyé qu’un seul CV au Dr. Cheick Modibo Diarra en vue de la constitution du gouvernement d’union nationale. Cet oiseau rare, le CNJ le nomme Alioune Guèye, 1er vice-président de la structure et nanti de 9 ans de vie associative.

C’est dire que cette structure faîtière a atteint par un tel comportement une certaine maturité. Que l’ensemble des jeunes du Mali s’accordent à désigner un seul porte-étendard pour les représenter dans le nouvel attelage gouvernemental, il y a de quoi se réjouir !

On se rappelle que l’ex-chef d’Etat, Amadou Toumani Touré, avait au cours d’une cérémonie expliqué qu’il ne consulte pas le CNJ pour la mise en place d’un gouvernement pour la simple raison que les jeunes ne peuvent pas s’entendre sur des noms. « Si vous leur donnez un quota, ils (Ndlr : les jeunes) ne pourront pas s’entendre entre eux », avait-il laissé entendre.

Reste à savoir si ce fait rare pour être souligné sera encouragé par les autorités à la constitution du nouveau gouvernement.

A. D.

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