« Quanquéliba« est une tisane à la feuille séchée. Actuellement, il existe sur le marché 4 types de « quanquéliba« pour 3 provenances. Un provient des pays cocotiers, 2 viennent de Kita, dans la région de Kayes. Parmi ces deux, il y a un qu’on appelle « korogogni » qui a un goût amer, mais très efficace contre le palus et l’autre du nom commun de quainquéliba. Et la dernière provient de Dioila, dans la région de Koulikoro. Les explications.
Aux dires des vendeurs, le » quanquéliba » dans de gros sacs de 50 à 100 kilos avant d’être déballé et vendu entre 25 à 50 FCFA le sachet au consommateur.
Pour une des consommatrices du nom de B.B, « c’est le quanquéliba de Dioila qui a le goût adorable et peut être bouilli à plusieurs reprises ».
Comment préparer le « quanquéliba » ?
On le lave d’abord avant de le mettre dans une cuvette d’eau au feu. Il doit avoir un rapport entre la quantité d’eau et la quantité du « quanquéliba ».
Par exemple : Pour un sachet de 50 FCFA, on met deux litres d’eau. Il y a des consommateurs qui l’aiment très simple avec du sucre et d’autres avec des aromes comme : le sucre vanille, Nanay, citron, tamarin, les feuilles de la citronnelle, du gingembre. Il y a aussi la forme industrialisée, sous forme de Lipton qu’on trempe dans de l’eau chaude.
Conseil
Il est conseillé de rompre le jeûne avec le « quanquéliba » chaud et déconseillé par le docteur S.D. généraliste au CHU de Gabriel Touré, de boire avec du citron et du gingembre à la rupture car, ça trouve que l’estomac est vide et ces deux produits aigre et épiceux peuvent provoquer des ulcères.
Remarque
Le « quanquéliba » est le premier condiment acheté par les ménagères en ce mois de jeûne car il constitue « l’entrée » de la rupture.
Définitivement, le quanquéliba est le café naturel des africains et surtout les Maliens parce qu’il est à la portée de tout le monde et a des vertus.