A l`issue de son sommet extraordinaire a la Mecque, les 14 et 15 aout dernier : L`OCI décide d`un envoyé spécial au Mali, plaide pour son intégrité territoriale et appelle la Oumma islamique à le soutenir #aBamako

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A l`issue de son sommet extraordinaire a la Mecque, les 14 et 15 aout dernier : L`OCI décide d`un envoyé spécial au Mali, plaide pour son intégrité territoriale et appelle la Oumma islamique à le soutenir

Publié le vendredi 17 aout 2012 | L'Indépendant

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AFPTV - 12/8/2012

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Crise Malienne 2012

Le 4eme Sommet de l Organisation detla coopération islamique, ouvert mardi à la Mecque en Arabie Saoudite, a pris fin dans la nuit de mercredi à jeudi sur l'adoption de plusieurs mesures dont celle demandant au Secrétaire général de l'OCI de "nommer un envoyé spécial pour le Mali et la région du Sahel". Cette résolution fait suite à un vibrant plaidoyer fait par le président sénégalais, Macky-Sall, qui préside l'Organisation. Celle-ci s'est également prononcée pour "la préservation de l'intégrité, de l'unité territoriale et de la souveraineté de la République du Mali". Aucune autre précision n'a été donnée à ce sujet dans les résolutions et le communiqué final lus par le ministre saoudien des Affaires étrangères, Niza-rObeidMadany, et le Secrétaire général de l'OCI, le Turc, Ekemeleddinlh-sanoglu ; mais à l'ouverture des travaux, le président en exercice de l'organisation, Macky Sall, le chef de l'Etat sénégalais, en avait donné un aperçu. En effet, en faisant une proposition dans ce sens, il avait déclaré qu'un représentant spécial de l'OCI pour la zone sahélo-saharienne aidera l'organisation à "mieux gérer la situation au Nord Mali et les autres pays concernés, et contribuer aux efforts de règlement de cette crise majeure".

Dans son allocution prononcée à l'ouverture des travaux, mardi 14 août, le président sénégalais, qui a hérité la présidence de l'OCI de son prédécesseur Me Abdoulaye Wade avait fait un vibrant plaidoyer en faveur du Mali qui, selon lui, "ne mérite pas d'être sous la botte des terroristes" déclarant qu'il est urgent de le soutenir pour qu'il recouvre son intégrité territoriale. "Il urge d'agir, surtout au Mali où nous sommes interpellés par la situation chaotique sévissant dans le nord de ce pays. En quelques jours seulement, des groupes terroristes, puissamment armés et organisés, ont fini de prendre en otage les deux tiers du pays.

Livré à la force brutale de la tyrannie, le Nord Mali est devenu une zone de non droit, un lieu de prédilection pour le recrutement et l'incubation du terrorisme international avait relevé le chef de l'Etat sénégalais. En attendant la nomination d'un Envoyé spécial, les dirigeants de l'OCI se sont clairement prononcés pour "la préservation de l'intégrité, de l'unité territoriale et de la souveraineté de la République du M air. Il s'agit là "d'une position de principe", soulignent-ils, non sans ajouter qu'elle rejoint la ligne défendue par le Roi saoudien, Abdallah Bin Abdel Aziz Al Saoud, fervent militant des "causes africaines et islamiques et qui sont de nature à contribuer à l'instauration de la sécurité, de la stabilité et du développement durable" des Etats.

Le quatrième Sommet de l'OCI réaffirme en outre son "entière disponibilité" avec le gouvernement d'union nationale de transition au Mali, tout en lançant un appel à "tous ses Etats membres" à soutenir et à assister le pouvoir central de Bamako. Les efforts déployés dans ce sens par la CEDEAO ainsi que les pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) sont à saluer et à encourager, estiment les dirigeants du monde musulman qui, par ailleurs, "condamnent énergiquement les actes perpétrés par "les groupes terroristes" dans le Nord du Mali. Entre autres mesures, le Sommet "appelle l'ISESCO à s'impliquer dans la protection et la sauvegarde" des sites du Nord du Mali classés patrimoine culturel mondial par l'UNESCO.

(APS)

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