L’enlèvement de jeunes lycéennes nigériannes par la secte Boko Haram a été unanimement condamné par les autorités religieuses de l’Islam. L’Union mondiale des savants musulmans, dans un message écrit, a rejeté tout lien entre ces actes criminels et l’Islam.
Depuis plus d’un mois, 200 lycéennes nigérianes ont été enlevées par le groupe armé Boko Haram, qui a promis de les réduire en esclaves ou de les vendre. Les condamnations n’ont cessé de pleuvoir depuis l’annonce faite de cet enlèvement, par les opinions publiques mondiales. Mais, on attendait une prise de position ferme des institutions de l’Islam internationales. C’est chose faite ! Après les condamnations de l’université d’Al-Azhar en Egypte, c’est l’Union mondiale des savants musulmans qui a exprimé son indignation et sa ferme condamnation qualifiant les faits « d’action criminelle, interdite en islam » relevant de la «perversion sur Terre». «L’Islam n’a rien à voir avec ces actions-là» a précisé l’éminente institution qui a appelé «à la libération immédiate de ces jeunes filles».
En France, le Comité du 15 mars, issu de l’UOIF a, par la bouche de son secrétaire général Hassan Safoui, qualifié le groupuscule terroriste de «secte synonyme de rapts, de massacres, de vandalismes», tout en soulevant des interrogations. «Des questions réelles sont à poser sur la main qui arme et finance ces groupes. A qui profitent donc ces crimes ?», a-t-il écrit dans une tribune publiée par Oumma.com. Pour autant, l’information allant plus vite que les condamnations, de nouveaux forfaits auraient été commis par Boko Haram. Bilan : 300 morts, d’après