Globalement, les engagements pris à Bruxelles sont respectés, mais les exigences de la réémergence restent encore de taille .Un an après la Conférence des donateurs pour le Mali – conférence dénommée « Ensemble pour le renouveau du Mali » et qui s’est tenue à Bruxelles le 15 mai 2013 - notre pays et ses partenaires se sont retrouvés hier au CICB de Bamako pour faire le bilan de la mise en œuvre des engagements pris dans la capitale belge en faveur d’un renouveau de notre pays.
Cette troisième réunion de suivi était placée sous la présidence du Premier ministre, Moussa Mara et enregistrait la présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, du Commissaire au développement de l’Union européenne, Andris Piebalgs, de Mme Annick Girardin, secrétaire d’Etat français au Développement et à la francophonie, des ambassadeurs et chefs de mission des organisations internationales, des représentants des institutions et agences de coopération au développement et de nombreuses personnalités.
Premier à prendre la parole le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop s’est réjoui de la tenue de la présente rencontre avant de souhaiter la bienvenue à l’ensemble des partenaires au développement qui ont effectué le déplacement. Deuxième intervenant, le Premier ministre a d’abord rappelé que la communauté internationale dans un élan de solidarité s’est engagée en 2013 à accompagner notre pays dans la mise en œuvre des politiques et programmes définis par le gouvernement dans le Plan de relance durable du Mali, le PRED. Il a ensuite souligné que notre pays revient de loin avant de présenter notre situation socioéconomique et politique actuelle. « Cette réunion se tient à un moment où la crise institutionnelle est derrière nous », a-t-il indiqué avant de rappeler que l’Assemblée nationale vient d’adopter la Déclaration de politique générale du gouvernement. Ce qui signifie que l’horizon est bien dégagé et que les perspectives sont bien identifiées quant à la refondation de Etat malien.
Le chef du gouvernement a fait un large tour d’horizon de la situation actuelle du pays de l’économie à la santé en passant par les infrastructures, la réforme de la gouvernance publique, le renouveau de la justice, l’égalité des chances, la lutte contre la corruption, l’approfondissement de la décentralisation, l’amélioration de la gestion des finances publiques,
la gestion de l’eau et de l’énergie, l’éducation, l’agriculture, les transports, la réconciliation nationale et la paix. ... suite de l'article sur L’Essor